Depuis l’élection du Démocrate Joe Biden à la Maison blanche, il y a de cela trois années, le régime algérien et ses médias n’ont jamais cessé de crier sur tous les toits qu’il y aura un revirement inéluctable quant à la reconnaissance de la marocanité du Sahara par Washington, reconnaissance actée en décembre 2020 par l’ex-président américain, le Républicain Donald Trump. Mais, jamais l’administration de Joe Biden n’a pensé un seul instant revenir sur cette décision américaine historique. Mieux, lundi 20 novembre 2023, le porte-parole du Département d’Etat américain, Matthew Miller, a affirmé que son pays «continue de considérer le plan d’autonomie au Sahara comme sérieux, crédible et réaliste» et que les Etats-Unis soutiennent «pleinement l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU alors qu’il intensifie le processus politique mené par l’ONU sur le Sahara afin de promouvoir sans plus tarder une solution durable».
Ces précisions, claires et nettes, écrit le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mercredi 22 novembre, constituent un démenti sans équivoque et une claque douloureuse assénés au régime algérien et à ses porte-voix. Leur rêve de voir les Etats-unis, puissance mondiale et poids lourd au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, revenir sur la reconnaissance de la marocanité du Sahara s’est définitivement évaporé.
La constance américaine sur le dossier du Sahara est désormais la règle.
Répondant à une question sur la tentative avortée des autorités algériennes de faire embarquer l’ambassadrice américaine dans un vol spécial à destination de Tindouf et transportant des membres du Polisario et des membres de partis algériens, le porte-parole du Département d’Etat américain a précisé que Mme Elizabeth Moore Aubin s’est finalement rendue dans les camps sahraouis de Tindouf sur invitation de l’ONU, avec d’autres donateurs internationaux, les États-Unis étant le plus grand contributeur à l’aide humanitaire dans le monde. Il a surtout assuré qu’aucun contact bilatéral n’a eu lieu entre l’ambassadrice et les dirigeants du Polisario comme ont cela était voulu par les autorités algériennes.
Al Ahdath énumère ainsi toute une série de fake news et de désinformation visant le Maroc et son Sahara que les médias algériens n’ont cessé de diffuser ces derniers temps, citant nommément les supports adeptes de ces mensonges et qui ne sont autres que l’APS, agence de presse officielle du régime algérien, ainsi que les quotidiens Echorouk et L’Expression.
Malgré les démentis cinglants apportés régulièrement à ces errements par les officiels américains, onusiens ou africains, ces médias algériens continuent, sans vergogne, leur délirium en vue de cacher les échecs de la diplomatie algérienne, laminée sous les coups de boutoir de son homologue marocaine.