RNI-UC, l'alliance en question

Aziz Akhannouch, président du RNI.

Aziz Akhannouch, président du RNI. . DR

L'Union constitutionnelle (UC -coalition) serait-elle devenue un boulet pour le Rassemblement national des indépendants (RNI -coalition)? Le patron du RNI a demandé, hier à Rabat, à ses parlementaires d’évaluer cette alliance pour déterminer si elle est, ou non, un handicap. Les détails.

Le 28/01/2019 à 14h52

"Il faut que cette relation avec l'UC fasse l'objet d'une évaluation pour savoir s'il faut l'améliorer ou l'arrêter", a ainsi déclaré sans détours Aziz Akhannouch, président du RNI, hier, dimanche 27 janvier à Rabat, lors d’une réunion du Conseil national, le "parlement" du parti.

Cette demande de Aziz Akhannouch en a surpris beaucoup, d’autant que dans la foulée de cette déclaration, a priori peu amène envers l’UC, parti détenant deux portefeuilles dans l’actuelle coalition gouvernementale, il a tenu à souligner que le RNI, qu’il dirige, ne pense actuellement à aucune nouvelle alliance.

"Nous sommes, [nous], le RNI, dans le gouvernement jusqu'en 2021 aux côtés du PJD et ce sont les résultats des prochaines élections et l'expérience actuelle [avec les cinq autres partis politiques de la coalition, Ndlr] qui détermineront nos choix".

Se voulant rassurant, un haut responsable du RNI estime sous couvert d’anonymat, que cette demande d'évaluation de la relation entre le RNI et l’UC va dans le sens d’une consolidation du partenariat entre les deux partis politiques.

"Nous voulons savoir dès maintenant ce qui marche et ce qui ne marche pas, surtout qu'il faut corriger les failles en prévision des prochaines élections", a ainsi souligné ce dirigeant.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 28/01/2019 à 14h52