Que reste-t-il du Polisario suite aux échecs diplomatiques cuisants de son parrain algérien?

Brahim Ghali, chef du Polisario.. AFP or licensors

Revue de presseLe Polisario en tant que projet et idée a été enterré depuis longtemps face aux échecs diplomatiques cuisants de son parrain algérien. Seuls les slogans et les discours pompeux continuent de résonner dans les camps de Tindouf sans convaincre personne y compris Brahim Ghali qui ne se fait plus d’illusion sur ce fiasco retentissant de son mouvement. Cet article est une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 18/08/2024 à 21h44

De nombreux observateurs qui suivent de très près ce qui se passe dans les camps de Tindouf s’interrogent sur ce qui déroule dans Rabouni suite à l’accélération des évènements ainsi que la véritable situation des appareils du Polisario et les causes de leur effondrement en interne.

En vérité, le Polisario en tant que projet et idée a été enterré depuis longtemps, note Assabah du lundi 19 août. Seuls les slogans et les discours pompeux continuent de résonner dans les camps de Tindouf sans convaincre personne y compris Brahim Ghali qui ne se fait plus d’illusion sur ce fiasco retentissant. La question fondamentale qui se pose maintenant est de savoir quel sort attend le Polisario et comment leurs parrains vont se comporter avec l’échec de ce mouvement à réaliser ses objectifs depuis sa création.

D’autant que le régime algérien trouve d’énormes difficultés à accuser les coups diplomatiques assenés par le Maroc contre sa thèse qui a épuisé sa trésorerie depuis des décennies. Une déroute qui a poussé Chengrihia à s’engager dans une folle guerre diplomatique contre tous les pays qui adhèrent au réalisme de la thèse marocaine accordant l’autonomie à la population du Sahara dans la gestion de ses affaires.

De ce fait, les généraux ont, avec leur stupidité, sabordé leur projet et signer le certificat de décès du Polisario après que Chengriha a fait tomber le masque en déclarant, sans ambages, que la question du Sahara est une affaire purement algérienne.

Durant des années, relaie Assabah, les locataires du Palais Al Mouradia ont adopté un discours mensonger et emphatique qui n’a rien avec la réalité comme «le droit des sahraouis à l’autodétermination», «la légitimité internationale» et «l’élargissement des attributions de la MINURSO».

Des slogans creux, qui dans le cas où ils seraient appliqués, le plus grand perdant sera l’Algérie et ce qui reste de la direction du Polisario.

La question qui se pose aujourd’hui avec insistance et de savoir qui prendra en charge les dizaines de milliers de personnes que le régime algérien est allé chercher au fin fond de l’Afrique surtout après que le représentant du Maroc a l’ONU avait déclaré que seuls les habitants originaires du Sahara peuvent y retourner.

Par Hassan Benadad
Le 18/08/2024 à 21h44