Obsédés par leur hostilité à l’encontre du Maroc, les dirigeants algériens s’acharnent à faire du Royaume le principal responsable de leurs problèmes, faute de pouvoir les affronter.
Ce contournement leur évite de s’intéresser objectivement aux difficultés de leur pays, qui découlent de facteurs endogènes et non exogènes, écrit l’éditorialiste d’Al Ahdath Al Maghribia de ce mercredi 29 mai.
La junte militaire a ainsi accusé le Maroc d’être à l’origine des feux de forêt qui ont dernièrement ravagé plusieurs régions en Algérie.
Plus encore, les généraux d’Alger imputent aux services de renseignement extérieurs marocains le fait d’avoir provoqué des dégâts au gazon qui tapisse les terrains de la capitale.
Aujourd’hui, c’est au tour de Taha Derbal, ministre algérien de l’Hydraulique, d’aller se plaindre auprès de la communauté internationale, en accusant le Royaume d’avoir «perturbé l’équilibre écologique, en affectant la faune et la flore, lorsque le Maroc a intentionnellement asséché certains barrages et zones le long des frontières occidentales de l’Algérie».
Ben voyons, c’est cela même. Même la sécheresse qui touche le Maroc se retrouve à être instrumentalisée par le ministre algérien, qui en a fait un complot contre son pays.
Or, il est de notoriété publique que la proximité géographique entre deux pays leur fait subir conjointement des catastrophes naturelles, explique l’éditorialiste d’Al Ahdath Al Maghribia, selon lequel «grâce à Dieu, ce partage reste limité à un ciel commun, car le Maroc demeure immunisé contre les catastrophes sociales et politiques qui frappent l’Algérie».
L’embrouillamini dont a fait preuve le ministre algérien n’est en fait qu’une branche de la grande confusion, structurelle, dans la conduite des politiques algériennes envers le Maroc.
Chaque ministre use ainsi de sa propre stratégie, en fait une embrouille, contre le Maroc, suivant en cela l’exemple du président du pays, Abdelmadjid Tebboune, qui a officiellement fait de ce micmac sa ligne directrice politique.
C’est ainsi, écrit l’éditorialiste d’Al Ahdath Al Maghribia, que la persistance des dirigeants algériens à parrainer le groupe séparatiste du Polisario se transforme en une absurdité qui finit par nuire aux intérêts de l’Algérie.
Le régime politico-militaire dilapide l’argent public, et disperse ses efforts diplomatiques dans une obstination aveugle et suicidaire, rien que pour assouvir son hostilité à l’encontre du Maroc.
Son entêtement dans la défense d’une thèse séparatiste perdue vient alimenter aujourd’hui encore des tensions avec des pays arabes, africains et méditerranéens, dont l’Algérie peut se passer.
Il en est de même pour les vaines tentatives de la junte militaire de créer des opposants au Maroc, en tentant d’exploiter des mercenaires, devenus accros à la mendicité auprès des services des renseignements de divers pays.
Ceux-ci ont été d’ailleurs éjectés, à cause de leur médiocrité et de leur incapacité à leur fournir des informations fiables, comme une certaine bande de vendus, qui ne représentent ni le Rif, ni le fait que ses habitants sont marocains, encore moins la mémoire des faits historiques pour la libération nationale qui y ont eu lieu, et certainement pas ses valeurs de dignité et de fierté.