Quand Josep Borrell éconduit sèchement un eurodéputé encarté au Club des Pins

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Quand ça ne va pas en Algérie, c’est sur la diplomatie d’influence focus «Maroc» que le voisin de l'Est mobilise son effort. Au niveau de l’Europe, la stratégie de perturbation algérienne se joue principalement sur le terrain du Parlement européen avec la complicité de certains députés véreux.

Le 28/05/2020 à 13h49

C’est le cas de Pernando Barrena Arza, issu de la mouvance séparatiste basque et membre du quarteron algéro-polisarien qui s’active dans les couloirs du Parlement européen.

Dans une question insidieuse probablement inspirée d’un câble de l’ambassade algérienne à Bruxelles, le député espagnol a tenté de créer une polémique en interrogeant la Commission européenne sur l’achat «illégal» par le Maroc de drones, en «violation d’un embargo» qui serait imposé par l’Union européenne (UE) sur les armes.

Le délire du député espagnol atteint son paroxysme quand il lie l’acquisition de ce matériel à «l’occupation par la force» du Sahara marocain, demandant à la Commission européenne d’agir compte tenu, affabule-t-il, «de l'illégalité de ces actes».

Sitôt demandé sitôt fait. La réaction de la Commission européenne aux idioties de l’eurodéputé espagnol ne s’est pas fait attendre.

Par la voix de son Haut Représentant pour les Affaires étrangères et la sécurité, Josep Borrell, la Commission européenne a affirmé que le Maroc a parfaitement le droit d’acquérir toute technologie militaire et ce partout dans l’UE.

«Il n'y a pas d'embargo de l'UE sur les ventes d'armes au Maroc», tranche Borrell.

En effet, le Maroc fait partie des pays vers lesquels les exportations de technologie militaire depuis l’UE sont autorisées par un cadre juridique pourtant contraignant.

Mieux encore, le statut du Maroc à cet égard est régulièrement réaffirmé au plus haut niveau puisque, comme le rappelle le Haut Représentant dans son recadrage aux supputations ridicules du député basque, chaque année le Conseil de l’UE publie un rapport détaillé sur les exportations autorisées. L’évidence du bon droit du Royaume est telle que Borrell n’avait même pas besoin d’argumenter. Il aurait suffi au député, téléguidé comme un drone de combat, de consulter une réglementation bien connue pour satisfaire sa curiosité.

Tout comme d’autres gesticulations similaires, la manœuvre de cet eurodéputé patenté de l’Algérie tombe ainsi à l’eau. Son effort aurait été plus bénéfique pour l’opinion publique européenne s’il avait eu le courage d'attirer l’attention sur le vrai danger que constitue le surarmement de l’Algérie, avec plus de 6% de son PIB destiné aux dépenses militaires et le détournement d’une bonne partie de cet arsenal vers les milices armées du Polisario.

D'ailleurs, un rapport européen sur les exportations d’armes au Maghreb avait tiré la sonnette d'alarme sur cette situation. Élaboré par le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP) basé à Bruxelles, le rapport avertit contre le transfert d’une partie de l’armement acquis par l’Algérie au Polisario, constitué de plusieurs unités blindées, notamment des chars de type (T-55, T-62), des véhicules blindés tels que les (EE-9, BRDM-2), des véhicules de combat d’infanterie (BMP-1s, BTR-60), de lance-roquettes multiples (BM-21) et d’autochenilles 55, ainsi que des missiles sol-air (SA-6, SA-7 Grail, SA-8 Gecko et SA-9 Gaskin).

Le même rapport précise que l’Algérie est à la tête du peloton des plus grands importateurs d’armes conventionnelles au monde, mettant en garde les exportateurs contre les dangers de l’accumulation constante d’armes sur la stabilité du pays, son utilisation pour étouffer les révoltes internes et la menace qu'il constitue sur la stabilité de la région et son voisinage euro-méditerranéen. Si l’on ajoute tout cela à la connexion mafieuse du Polisario aux groupes terroristes qui opèrent dans la région sahélo-saharienne, il y a de quoi occuper tous les eurodéputés en oisiveté chronique qui se font du souci pour nos pays!

Par Adil Zaari Jabiri (MAP)
Le 28/05/2020 à 13h49

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Pendant que les cadres du polizbel se pavanent en jets privés de la dictature algérienne et dans des suites d'hôtels de luxe à coup de milliars $! Près de 1700 Algériens sont arrivés en Espagne depuis le début de l'année, contre une centaine à la même période l'an dernier. Ces Harragas partent du nord de l'Algérie à bord de puissants bateaux qui peuvent parcourir les 200 km qui séparent les deux pays en seulement trois heures, passant sous les radars des contrôles frontaliers! Si l'Espagne a enregistré une baisse de 31% des arrivées de migrants cette année, en raison notamment du confinement imposé dans de nombreux pays du monde pour endiguer la pandémie de coronavirus! Le miracle fut, la pire dictature militaire d'Afrique dépense l'argent du peuple algérien pour sa créature polizbel ??!

Cet eurodéputé doit savoir que sans le Maroc, son union européenne serait envahi par des millions de migrants subsahariens, des milliers de tonnes de drogue, des terroristes ( comme en 2015 via la Turquie )...... L'union européenne doit prier nuits et jours d'avoir un pays comme le Maroc qui lui sert de " digue " . Si le Maroc lève la surveillance, l'Europe sera submergée.

La maladie incurable et l'obsession de la pire dictature militaire d'Afrique est ce vieux pays millénaire LE ROYAUME CHÉRIFIEN, pendant que le hirak commence à sortir de son confinement, les Charlots du pouvoir assassin algérien sont restés frustrés uniquement côté Ouest, leur souffre-douleur JOURNALIER et cauchemar...mardou yalatif !

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