Provocations répétées à Al-Qods et à Al-Aqsa: le Maroc hausse le ton contre Israël

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le 23/05/2023 à 09h05

VidéoFace aux provocations répétées d’Israël contre la ville d’Al-Qods occupée et la mosquée Al-Aqsa, le Maroc, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a vivement condamné ces agissements, appelant à la cessation immédiate de «toutes les mesures qui affectent la situation juridique de la Ville sainte».

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé, lundi à Rabat, que le Royaume du Maroc, dont le roi Mohammed VI préside le Comité Al-Qods, condamne «avec force la nouvelle incursion dimanche d’un membre du gouvernement israélien dans la Mosquée Al-Aqsa».

Ces agissements «sont devenus répétitifs et provocateurs», a déploré le ministre des Affaires étrangères lors d’un point de presse conjoint avec son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, en visite officielle au Royaume. Le Maroc appelle, a-t-il dit, «à la cessation immédiate de toutes les mesures qui affectent la situation juridique et historique de la Ville sainte».

De telles violations à Al-Qods occupée et dans de la mosquée Al-Aqsa, en particulier, sont unanimement rejetées au niveau international en ce sens qu’elles ne font que raviver les tensions et compromettre les efforts d’apaisement dans les territoires palestiniens occupés, outre leur impact négatif sur toutes les perspectives de paix dans la région, a insisté Nasser Bourita.

Et d’affirmer que le Royaume du Maroc, conformément aux hautes directives du Roi, «reste convaincu que l’option de paix basée sur le dialogue et les négociations constitue l’unique voie pour parvenir à une solution définitive à la question palestinienne, à travers la solution à deux États et l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de juillet 1967, avec Al Qods-Est comme capitale.

Nasser Bourita a enfin formulé l’espoir de «voir cesser ces provocations compte tenu de leur impact négatif et du fait qu’elles alimentent l’extrémisme et la violence dans la région».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 23/05/2023 à 09h05