L’élection à la majorité absolue du Maroc à la présidence du conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations Unies à Genève représente un gage de confiance donné par la communauté internationale au royaume. Elle récompense aussi l’efficience et la crédibilité des efforts conduits par le roi Mohammed VI pour la défense les droits de l’homme depuis son accession au trône, souligne l’éditorialiste d’Al Akhbar du vendredi 12 janvier.
Le vote vient confirmer le bon fonctionnement de nos institutions chargées de la surveillance et du suivi des droits de l’homme. Il ne fait aucun doute, poursuit l’éditorialiste, que cette victoire éclatante n’est ni une surprise inattendue, ni un coup de chance mais l’aboutissement d’un travail assidu et acharné des institutions judiciaires, sécuritaires, diplomatiques et des droits de l’homme. A preuve, le Maroc est devenu le premier pays arabe à présider le conseil des droits de l’homme onusien depuis la tenue de sa première session en 2007.
Ce référendum international, souligne l’éditorialiste d’Al Akhbar, est également la résultante d’une constitution que les Marocains ont adoptée depuis 12 ans. Un système constitutionnel conduit par le roi Mohammed VI qui a fait du respect des conventions internationales et des rapports périodiques dans le domaine des droits de l’homme un choix national inébranlable.
Cette élection est une nouvelle leçon donnée aux commerçants des droits de l’homme, organisations, groupes ou individus. Une leçon qui signifie que la place des pays en matière de droits de l’homme est jugée au regard de la pratique sur le terrain et non pas de la diffusion de mensonges à tout va.