Parlement de l’Union pour la Méditerranée: un plaidoyer sur la marocanité du Sahara

L’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

L’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UPM). . khalil Essalak / Le360

Le 19/11/2022 à 16h43

VidéoLa marocanité du Sahara et le projet d’autonomie proposé par le Maroc ont été fait l’objet, cette semaine à Bruxelles, d’un véritable plaidoyer de la part des conseillers parlementaires marocains lors d’une réunion de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

L’intervention de la délégation marocaine a eu lieu au sein de la commission politique, un des principaux organes de l’Assemblée parlementaire de l’UPM, dont la présidence est assurée en 2022 par le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami.

«Nous avons défendu à cette occasion notre cause, à savoir l’intégrité territoriale du Maroc, ainsi que le plan d’autonomie comme seule et unique solution pour régler ce conflit sous la souveraineté nationale», a affirmé le conseiller parlementaire istiqlalien Mohamed Zidouh, membre de cette commission, dans une déclaration pour Le360.

Sur une proposition de Mohamed Zidouh, cette commission politique a inscrit à son prochain agenda l’examen d’une recommandation appelant tous les Etats membres de l’ْUnion pour la Méditerranée à s’engager «à lutter contre le financement du terrorisme en mettant fin à ce type de soutien».

Cette recommandation vise à combattre ce financement qui porte atteinte à l’intégrité territoriale et à la stabilité des pays », a affirmé Mohamed Zidouh en pointant du doigt le voisin de l’Est, qui abrite et finance les mercenaires du Polisario.

«Nous avons insisté pour que ce point soit inscrit dans le communiqué final de la réunion prochaine, en mars 2023 à Chypre, de l’Assemblée parlementaire de l’UPM qui regroupe les Parlements de l’Union européenne et ceux des pays de la rive sud de la Méditerranée.

Le deuxième point que la délégation marocaine a soulevé lors de la réunion de la Commission politique a concerné l’épineuse question de la migration. «Le Maroc a démontré lors de cette réunion sa stratégie en la matière telle que mise en œuvre à l’initiative du roi Mohammed VI. Le Maroc est connu par les efforts qu’il mène dans ce domaine», a-t-il dit, car le pays est devenu un pays d’accueil après avoir été un pays de transit.

Le conseiller parlementaire a rappelé à Bruxelles les deux opérations de régularisation des sans papiers que le gouvernement marocain a effectuées en 2016 au profit de 50.000 ressortissants africains. La délégation marocaine a, d’autre part, développé devant ses pairs du pourtour méditerranéen les expériences du Maroc dans le développement du secteur des énergies renouvelables et de la préservation de l’eau.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Khalil Essalak
Le 19/11/2022 à 16h43