Parlement: Aziz Akhannouch revient à la Chambre des représentants pour un grand oral sur la problématique de l’eau

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch lors de son Grand oral devant le Parlement, lundi 24 octobre 2022.

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch lors de son Grand oral devant le Parlement, lundi 24 octobre 2022. . DR

Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, est attendu, lundi 12 décembre 2022, pour étayer tous ses arguments devant les députés de la Chambre des représentants, afin de faire face à problématique de l’eau qui devient préoccupante au Maroc.

Le 07/12/2022 à 15h01

«Nous allons pousser le chef du gouvernement à fournir des solutions convaincantes pour résoudre la question de la rareté de l’eau à laquelle fait face le Maroc depuis deux années de sécheresse», a affirmé un député de l’opposition, Rachid Hamouni, président du groupe du PPS (opposition) à la Chambre des représentants.

A signaler que depuis l’ouverture de la nouvelle année législative de cette législature, Aziz Akhannouch a respecté à la lettre l’article 100 de la Constitution qui veut que le chef du gouvernement se présenter une fois par mois devant chacune des deux Chambres du Parlement, celle des représentants et des conseillers, dans le cadre de la session mensuelle de la politique générale du gouvernement.

Concernant la problématique de l’eau, il faut noter que les gouvernements précédents, en particulier ceux du PJD, n’avaient accordé que peu d’importance à cette question. En témoignent les nombreux chantiers, dont ceux du dessalement de l’eau de mer, qui n’ont pas vu le jour.

Sur la base de ce triste déficit d’anticipation, le gouvernement de Aziz Akhannouch sera invité par les partis politiques, toutes tendances confondues, à agir dans l’exécution de divers projets liés à, au moins, l’autonomisation de la production et de la consommation de l’eau, l’irrigation agricoles y comprise. 

Selon l'ONU, le Maroc est déjà considéré en stress hydrique avec seulement 500 mètres cubes d'eau douce par habitant et par an, contre 2.500 mètres cubes en 1960. Cette baisse s'explique par une saison des pluies 2015-2016 quasi inexistante et par l'aridité naturelle de certaines régions du Maroc.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/12/2022 à 15h01