Mohamed Amekraz, ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, issu du Parti de la Justice et du développement (PJD) est au cœur d’une nouvelle polémique. Après avoir été fortement pris à partie pour ne pas avoir déclaré auprès de la CNSS les employés de son cabinet d’avocat à Agadir (une situation qu’il a fini par régulariser le 19 juin dernier, après la polémique), voici que le ministre admet avoir acquis une maison secondaire à Harhoura, station balnéaire cotée, près de Rabat.
C’est lui, par ailleurs, qui l’a admis sur un post sur Facebook, répondant ainsi à une information véhiculée par un média électronique.
«الكذب والبهتان مرة اخرى في اقل من اسبوع وبعد الكذبة الفضيحة المتعلقة بتعويضات اعضاء الديوان والتي لم يكلف الموقع نفسه... Publiée par Mohamed Amakraz - محمد أمكراز sur Dimanche 2 août 2020»
Selon les explications du jeune ministre islamiste, «il s’agit d’un bungalow dont la superficie ne dépasse pas les 80 m2. Il est en construction et appartient à une amicale à laquelle je viens d’adhérer sur le conseil d’un ami. Je n’en connais pas le président et je ne sais pas si, parmi ses adhérents, figurent des membres du PJD».
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«J’ai déjà versé quelques traites et je rappelle qu’il ne s’agit nullement d’une luxueuse villa», se justifie encore Mohamed Amekraz qui crie au scandale et critique les médias qui s’intéresse de trop près aux affaires et à la vie privée de responsables politiques.
Le360 s’est renseigné sur le prix d’une de ces maisons à Harhoura, avec une superficie identique. Pour ce type de bien, il faut compter au moins 1 million de dirhams.