«Le Comité central a entériné les dates du 11, 12 et 13 novembre pour organiser à Bouznika, la 11ème édition Congrès national dont les travaux se tiendront sur le thème générique «L’alternative démocratique progressiste», a affirmé Nabil Benabdellah.
Le Comité central, a en outre adopté, lors de sa session du week-end dernier, un projet de document politique axé notamment sur l’évaluation de la situation politique au niveau national et international et sur «la présentation d’une séries d’alternatives visant à relever les défis».
Un autre chapitre de ce rapport politique traite du renforcement des structures du parti dont une proposition de réforme du règlement intérieur. «Cette réunion a prouvé de manière éclatant la solidité des rangs du PPS», a estimé Nabil Benabdellah, écartant d’un revers de main les allégations au sujet d’un supposé mouvement de contestation au sein du Parti du Livre.
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La cause nationale et en particularité l’hostilité de l’Algérie et du président tunisien, Kaïs Saïed a dominé, samedi dernier, les débats du Comité central. Selon lui, la reconnaissance de la marocanité du Sahara par, notamment, les Etats-Unis «a visiblement gêné certains pays tant cette reconnaissance renforce la position du Royaume et son autonomie de décision».
Face à cette situation, «il est impératif de consolider le front interne derrière le Roi», a recommandé le dirigeant socialiste avant de s’en prendre au gouvernement dont les «actions sont insuffisantes et faibles», a-t-il affirmé. «Nous voulons renforcer le front démocratique et économique du pays» pour relever les nombreux défis, dont celui que nous impose l’Algérie».
D’après Nabil Benabdellah, le PPS «ne réclame pas le départ de ce gouvernement, nous voulons qu’il reste mais en apportant des solutions à la crise». Le remaniement ministériel restreint tel que «véhiculé par de hauts dirigeants politiques», a affirmé Benabdellah, n’est qu’un «leurre et une farce» car, même à supposer qu’il se réalise, «le changement n’apportera rien de fondamental dans les futures actions de l’équipe gouvernementale qui ne fait que gérer la crise».
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«Nous ne demandons qu’une seule chose, celle de concrétiser les promesses contenues dans les programmes électoraux», a lancé le numéro un du PPS, un des grands perdants des élections du 8 septembre 2021 qui ont porté le RNI à la tête de l’Exécutif, de la Chambre des représentants, des villes et des régions.
Les alliés du RNI sont le PAM et l’Istiqlal. Selon lui, les projets lancés dans les domaines de la santé et de la protection sociale ne sont qu’au stade de la «conception». «Le gouvernement ne fait que gérer les procédures administratives car les nombreuse attentes vont durer jusqu’en 2025 », a-t-il estimé avant d’évoquer les chauds dossiers liés à la réforme des systèmes de retraites et à la généralisation des indemnités pour perte d’emploi.
Nabil Benabdellah a enfin reproché au gouvernement ce qu’il a appelé «l’insuffisance de communication et d’interactivité» de ses composantes avec les médias et autres acteurs.