Avant de commenter l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2703, l’ancien président de la Chambre des conseillers est revenu sur les origines du conflit créé par le régime algérien, qui a toujours rêvé «d’un accès à la façade atlantique via le Sahara marocain». «Ce pays avait besoin de ce corridor pour acheminer ses richesses naturelles, dont le fer, qui se trouvent dans le Sud algérien», a-t-il expliqué.
À propos de la résolution 2703 du Conseil de sécurité de l’ONU, Mohamed Cheikh Biadillah a déclaré qu’elle constitue «une victoire pour le Maroc». Deuxième élément, le texte confirme qu’il s’agit d’un «problème maroco-algérien» et que la proposition du Maroc, portant sur une autonomie sous souveraineté marocaine, est «la seule option» possible pour trouver une solution.
Cette résolution, a ajouté l’ancien secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM, majorité), natif d’Es-Smara, privilégie «le retour aux tables rondes avec la participation de la Mauritanie, l’Algérie, créateur du Polisario, et le Maroc».
Troisième élément à retenir, la résolution 2703 confirme le respect des droits de l’Homme dans les provinces du Sud et que le mécanisme mis en place par le Maroc «agit sérieusement et avec crédibilité».
«Il ne faut pas oublier que l’ancien Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Peter van Walsum, avait déclaré (en avril 2008 NDLR) que l’indépendance du Sahara est une option irréaliste», a rappelé Mohamed Cheikh Biadillah. «L’entité que veut créer l’Algérie pour entraver (notre marche) est impossible pour le Maroc», a-t-il affirmé, avant de s’adresser au Polisario en émettant le vœu que ses membres «comprennent les manigances (algériennes) en décidant de revenir dans leur pays qui est le Maroc».