Maroc-Suède: la presse étrangère impressionnée par la mobilisation des Marocains

Le360

La presse étrangère s'est montrée impressionnée par le degré de mobilisation des Marocains, lors de la manifestation organisée dimanche par des ONG en signe de protestation contre l'attitude de la Suède à l'égard de l'intégrité territoriale du royaume.

Le 05/10/2015 à 09h59

La presse étrangère, notamment celle accréditée au Maroc, s'est montrée impressionnée par le degré de mobilisation et l'organisation qui ont marqué la manifestation qui s’est déroulée ce dimanche 4 octobre à Rabat en signe de protestation contre l'attitude hostile de la Suède à l'égard de l'intégrité territoriale du royaume.

Plusieurs journalistes étrangers ont néanmoins regretté de n'avoir pas été prévenus à l'avance pour couvrir cette marche qui a regroupé, face à l'ambassade de Suède et sur une des grandes artères de la capitale, des milliers de manifestants venus de toutes les régions du pays.

"Il y avait beaucoup de monde ce dimanche, c'était impressionnant", a déclaré au Le360 le journaliste espagnol David Alvarado, directeur de "Red Marruecos", un portail d'informations hispanophone sur le Maroc. Alvarado a suivi la manifestation, alors qu’il passait, par hasard, devant le siège de l'ambassade de la Suède à Rabat.

La chaîne Al-Jazeera a pour sa part assuré une importante couverture à la manifestation. "Jazeera.net", elle, a publié sur sa page web un long article illustré de photos où elle écrit : " Des milliers de Marocains sont descendus dans les rues pour dénoncer la Suède".

Le correspondant palestinien d'Al Qods Al Arabi, Mahmoud Maarouf, a estimé pour sa part que la manifestation est une "forte riposte contre la position de la Suède", mais qui ne devrait pas faire oublier les "failles de la diplomatie marocaine". "En Suède, la société civile est très écoutée, alors que le Maroc y affiche une absence criarde", estime-il.

Selon Mahmoud Maarouf, la présence active du Maroc sur place est plus que nécessaire puisque "la menace de cette reconnaissance (de la pseudo "RASD", ndlr) existe depuis trois ans".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 05/10/2015 à 09h59