Maroc-France: un chantage officiellement sponsorisé

France 24, une arme médiatique française utilisée contre le Maroc?

Revue de presseLes médias français ne ratent aucune occasion d’écorner l’image du Maroc et de nuire à son intégrité territoriale. La manœuvre est orchestrée pour promouvoir les thèses des séparatistes du Polisario, souligne l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar, dont est tirée cette revue de presse.

Le 10/03/2023 à 20h35

Dans sa dernière sortie, France 24, chaîne officielle de la République française et de son ministère français des Affaires étrangères, a déversé son poison médiatique contre le Maroc, dans une émission de cinq minutes intitulée «Le Sahara, un conflit de cinq siècles».

Dans cette émission, la chaîne française, dans sa version espagnole, a insisté sur la prétendue «exploitation des ressources» du Sahara par le Maroc. Une exploitation assurée par des partenariats étrangers pour financer ce qu’elle prétend être l’«occupation du Sahara», écrit l’éditorialiste du quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 11 et 12 mars. Par ce traitement médiatique, souligne l’éditorialiste, le média français en question épouse aveuglément la thèse des séparatistes du Polisario et leurs sponsors en Algérie.

«Ce qui soulève la question des raisons de cet acharnement médiatique contre le Maroc (…) puisque cela ne relève pas de ratages médiatiques ou d’erreurs professionnelles, mais d’une arme officiellement sponsorisée pour faire chanter le Maroc et le pousser à revoir ses nouveaux choix stratégiques».

«Contrairement aux déclarations officielles du président français Emmanuel Macron, la chaîne de télévision française s’est alignée sur la thèse des séparatistes du Polisario, en la médiatisant de surcroît dans les pays d’Amérique latine, sans aucun respect des règles élémentaires de la déontologie médiatique», fait remarquer l’éditorialiste.

Les responsables de l’État en France devraient donc comprendre, conclut l’éditorialiste, qu’«au lieu de s’adresser au Maroc via France 24, ils devraient avoir le courage de déclarer officiellement leur position pour que le Maroc officiel puisse leur donner la bonne réponse au bon moment».

Par Mohamed Younsi
Le 10/03/2023 à 20h35