Lutte contre le blanchiment d'argent: le Maroc s'améliore, mais peut mieux faire

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc continue de s'améliorer dans les indices internationaux évaluant la lutte contre le blanchiment d'argent. Cependant, les efforts doivent se poursuivre pour atteindre le niveau escompté. Cette revue de presse est tirée d'Al Ahdath al Maghribia.

Le 06/10/2022 à 20h36

Doucement, mais sûrement. Le Maroc poursuit l’amélioration de la perception de sa gouvernance par les organismes internationaux, comme c’est le cas du Basel Index de la lutte contre le blanchiment d’argent, établi par l’Institut de gouvernance de Bâle. Dans l’édition 2022 de ce classement, le Maroc occupe le 64e rang, avec un score de 5,16 points sur un total de 10 points attribués, sachant que plus la note est élevée et plus un pays est classé aux premières places, plus il est jugé risqué dans ce domaine.

C’est Al Ahdath al Maghribia qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 7 octobre, expliquant que le royaume se classe devant des pays comme la Bulgarie, l’Indonesie, l’Arabie Saoudite ou encore la Russie. En revanche, il se retrouve derrière l’Ukraine, la Tunisie ou l’Egypte, sachant que c’est la Finlande qui se classe en tête avec un score de 2,88 points. Comme le remarque le journal, le Maroc a réalisé un bond de plusieurs rangs dans l’édition de cette année. 128 pays ont été évaulés, sachant qu’en 2021 le royaume occupait la 51e place sur 110 pays évalués.

La même source ne manque pas de souligner que si le Maroc réalise une nette amélioration, il n’en demeure pas moins qu’il fait toujours partie des pays considérés par cet indice comme représentant un certain niveau de risque en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Ceci malgré d’importantes réformes engagées ces dernières années dans la législation.

Pour rappel, le Basel Index, qui est édité de manière régulière depuis 2012, est un document indépendant qui évalue les pays sur la base d’un ensemble de sous-indicateurs, notamment les systèmes juridiques de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le degré de corruption, le niveau de transparence et de responsabilité, ainsi que les risques politiques et juridiques. La note attribuée à chaque pays varie de 0 à 10, le point zéro étant accordé aux pays ayant le plus de transparence et qui sont dotés d’une législation stricte permettant de lutter efficacement contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Par Fayza Senhaji
Le 06/10/2022 à 20h36