Dans un communiqué publié mardi 29 juin 2021, la délégation interministérielle aux droits de l’homme précise que l’autorisation accordée par les autorités publiques à des observateurs étrangers de différentes nationalités pour accéder au territoire nationale en vue de suivre le déroulé d’un procès en cours, aux côtés de représentants d’instances diplomatiques et de l’institution nationale de droits de l’homme, s’inscrit dans le cadre de leur souci de garantir une observation impartiale et indépendante au déroulé de ce procès.
L’arrivée du citoyen belge concerné par la mesure d’interdiction d’accès au territoire national et connu pour ses positions hostiles envers le Maroc, notamment celles attentatoires à son intégrité territoriale, "n’est qu’une simple tentative de sa part pour exploiter sa présence dans le Royaume pour perturber le déroulement d’une affaire en justice", ajoute la même source.
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Même s’il est au courant qu’il est interdit d’accès au territoire national depuis le 24 février 2021, l’intéressé s’est obstiné à se rendre au Maroc dans une tentative d’imposer le fait accompli, d’exploiter la décision de son interdiction pour porter atteinte à l’image du pays, en jouant le rôle de la victime et d’instrumentaliser sa présence au procès pour la réalisation de rapports partiaux et non objectifs, s’indigne la même source.
"La décision souveraine de refuser l’accès au territoire national à l'intéressé a été prise conformément aux dispositions de la loi n° 02-03 relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, à l'émigration et l'immigration irrégulières, notamment l’article 4 qui indique que l'accès au territoire marocain peut être refusé à tout étranger faisant l'objet d'une interdiction du territoire, ce qui s’applique à ce cas précis", conclut la même source.