Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a confirmé, dans le cadre des concertations sur le futur code électoral, que les prochaines élections législatives se tiendront «à la fin du mois de septembre 2026». Si le jour exact reste à définir, cette précision marque une étape importante dans la préparation d’un rendez-vous décisif pour la vie politique nationale.
Certaines formations, à l’instar du Parti du progrès et du socialisme (PPS), ont déjà formulé des suggestions techniques visant à optimiser la participation, en recommandant que le scrutin se déroule un jour ouvrable, de préférence le mercredi, plutôt que durant le week-end.
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La comparaison avec 2021 est éclairante: lors de ce précédent rendez-vous électoral, les électeurs avaient été simultanément appelés à renouveler la Chambre des représentants, les conseils communaux et les conseils régionaux. En 2026, le choix du législateur consacre une inflexion notable: les Marocains voteront exclusivement pour élire les députés du nouveau Parlement, dont le mandat est fixé à cinq ans. Les élections communales suivront en 2027, conformément au mandat de six ans accordé aux conseillers municipaux.
Cette dissociation des calendriers électoraux traduit une volonté de rationaliser le processus démocratique, en distinguant clairement les échéances nationales des échéances locales. Elle ouvre également la voie à une reconfiguration des stratégies partisanes, chaque formation étant désormais contrainte de concentrer ses ressources et son discours politique sur l’arène parlementaire, avant de se projeter vers les élections locales l’année d’après.








