Le régime algérien a appris à ses dépens qu’"Impossible n’est pas marocain"

De gauche à droite: Saïd Chengriha, chef de l'armée algérienne, le président algérien Abdelmadjid Tebboune et son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.

De gauche à droite: Saïd Chengriha, chef de l'armée algérienne, le président algérien Abdelmadjid Tebboune et son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra. . Le360

Revue de presseKiosque360. L’épopée des Lions de l’Atlas en Coupe du monde 2022 a constitué une énorme déception pour les dirigeants algériens. Contrairement à leur peuple, ils ne se remettent pas de la victoire des footballeurs marocains, qui ont montré au monde entier l’image d’un Maroc solide comme un roc. Cet article est une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 08/12/2022 à 22h26

Dans un éditorial paru dans sa livraison du vendredi 9 décembre, et intitulé «Impossible n’est pas marocain», le quotidien arabophone Al Akhbar met à nu le degré de bassesse auquel est arrivé le régime algérien, au point d’interdire aux médias publics locaux de relater les succès retentissants de l’équipe nationale du Maroc en Coupe du monde 2022.

Las de guetter une défaite des Lions de l’Atlas pour en faire ses choux gras, le général Saïd Chengriha, chef de l’état-major de l’armée algérienne et chef de facto de l’Etat algérien, n’a finalement cessé de se morfondre au gré des cinq matchs que les Lions de l’Atlas viennent d’aligner successivement sans la moindre défaite au Qatar.

D’ailleurs, lors du dernier match, qui a vu le Maroc éliminer l’Espagne, Al Akhbar rapporte que la télévision publique algérienne a fait preuve d’ignorance crasse en annonçant «l’élimination surprise de la Roja espagnole en 8e de finale de la Coupe du monde», sans jamais citer le nom de l’équipe ou du pays responsable de cette élimination. La speakerine de l’ENTV algérienne a ainsi laissé aux Algériens le soin de deviner le pourquoi de cette omission flagrante et indépendante de sa volonté: un ordre de Chengriha, précise Al Akhbar.

Pourtant, ajoute le quotidien arabophone, dans la majorité des pays, à travers tous les continents, dont l’Algérie même et l’Espagne, des foules sont descendues dans la rue pour saluer la réalisation historique des Lions de l’Atlas.

Comme football et politique sont inséparables, les Lions de l’Atlas et leurs dizaines de millions de supporters ont également eu l’occasion de mettre en exergue les fondamentaux du Royaume, qu’il s’agisse, sur le plan interne, de la forte symbiose entre le peuple et son roi, de la solidité du front intérieur dans la défense de l’intégrité territoriale, de l’unité des Marocains dans leur diversité ethnique, culturelle et cultuelle, ou, sur le plan externe, du soutien indéfectible à la Palestine, dont le drapeau a été constamment jumelé à celui du royaume par les supporters marocains. 

L’éditorialiste d’Al Akhbar ne manque pas de rappeler que l’une des plus cinglantes claques administrées au régime algérien est venue du Sahara marocain où les prouesses des Lions de l’Atlas ont déclenché une liesse populaire et une avalanche de drapeaux marocains. Ces images fortes d’un Maroc solide comme un roc, immortalisées grâce à la magie du sport-roi, constituent un message politique clair envoyé aussi bien au régime algérien, qu’à ses affidés séparatistes et à leurs rares soutiens à travers le monde, conclut Al Akhbar.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 08/12/2022 à 22h26