Le Maroc et la journée de la femme: Des acquis et des défis à relever

Placée sous le signe "les droits des femmes au Maroc, 20 ans après le programme d'action de Beijing " (Pékin), la cérémonie a été une occasion de rappeler les actions menées ces dernières années par le Maroc en faveur de la femme, citant notamment le code de la famille initié par le souverain et la nouvelle constitution de 2011 qui consacre l'égalité entre les hommes et les femmes.Cependant, en marge de cette célébration, plusieurs ONG féminines marocaines ont exprimé des craintes face à la violation des droits de la femme en matière, notamment, de lutte contre les violences, de scolarité dans le monde rural, de mariage et de divorce dans les campagnes, de pensions, d'accès au monde du travail...La cérémonie a eu lieu en présence, notamment, de Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité et de la femme, de Fatima Marwane, ministre de l'Artisanat, de Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur ainsi que de Driss Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme.Selon la ministre déléguée des Affaires étrangères, "la commémoration de cet anniversaire, en 2015, coïncide avec le processus de négociations sur l’Agenda de développement post-2015 qui devrait aboutir, en septembre prochain, à l’adoption d’un Plan d’action mondial de l'ONU, pour les 15 ans à venir." Et d'ajouter: "Le Maroc a intégré, depuis 2005, l’approche genre dans le budget général de l’Etat et œuvre à tenir compte des besoins spécifiques des femmes et des hommes lors de la préparation et de la mise en œuvre des politiques publiques. C'est une expérience modèle reconnue sur le plan international."