Pour valoriser le rôle de ces sociétés, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en avant le fait que «les villes et les campagnes sont bien desservies en eau potable en dépit de la sécheresse qui a affectée le pays». Il a ajouté avec une touche d’humour: «Personne n’est mort de soif au Maroc!» Il s’agit ici de quatre sociétés régionales actives respectivement à Casablanca, Agadir, Marrakech et Oujda, auxquelles s’est ajoutée, depuis le 1er juin 2025, la cinquième entité opérant dans la région de Rabat-Kénitra.
Selon le ministre, le montant total des investissements prévus par ces cinq sociétés pour la période 2025-2029 s’élèvera à 44 milliards de dirhams. Il a précisé qu’«en vertu du projet de loi n°83 ces sociétés régionales ont pour but d’accompagner la régionalisation avancée à travers la création, à l’initiative de l’État, de sociétés au niveau de chaque région, de manière à assurer une convergence entre les différentes parties concernées par le domaine de distribution».
Il a également souligné qu’il s’agit «de mettre ces sociétés à la disposition des collectivités, comme moyen moderne de gestion des sites de distribution relevant de leurs attributions», insistant sur leur rôle dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité du service public.
Par ailleurs, leur mission est de «préserver le principe de la multiplicité des services en permettant de hisser le niveau d’efficience des investissements et de fournir d’importantes ressources en matière de financement».
Concernant la gouvernance de ces nouvelles structures, Abdelouafi Laftit a rappelé que «ces sociétés ont derrière elles cinq mois d’activité», ce qui, selon lui, ne permet pas encore de tirer des conclusions définitives. «C’est assez tôt pour faire un bilan», a-t-il estimé.
Enfin, le ministre a évoqué la réforme fiscale en cours. Il a indiqué que «le récent projet sur les taxes communales a regroupé en un seul texte les différents impôts», tout en appelant les collectivités territoriales à diversifier leurs sources de revenus.
«Sans les ressources, les communes territoriales ne peuvent agir», a-t-il conclu.











