Le Liban réitère sa position en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume

Ziad Atallah, ambassadeur libanais à Rabat, et Enaam Miyara, président de la Chambre des conseillers, lors d’un entretien, vendredi 25 mars 2022, à Rabat. . Brahim Mousaaid / Le360

Le 25/03/2022 à 20h08

VidéoLa République libanaise, via son ambassadeur accrédité à Rabat, vient de réitérer sa position en faveur de la marocanité du Sahara, exprimant son ferme soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Cette position constante et irréversible du Liban a été réaffirmée par l’ambassadeur libanais à Rabat, Ziad Atallah, au terme d’un entretien qu’il a eu, ce vendredi 25 mars 2022, avec le président de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara.

«Mes entretiens avec le président ont porté sur les relations maroco-libanaises, ainsi que sur le soutien de l’intégrité territoriale du Maroc», a affirmé dans une déclaration pour Le360 le diplomate, qui avait également été consul général du Liban à Djeddah (Arabie saoudite).

Il faut signaler que la voix du Liban au sujet de la marocanité du Sahara reflète la position du monde arabe à l’égard du soutien à la souveraineté et à l’intégrité nationale et territoriale du Royaume du Maroc.

En juillet dernier, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avait reçu un appui soutenu à l’intégrité territoriale du Maroc de la part de la vice-Première ministre libanaise, ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères et des Emigrés par intérim, Zeina Acar.

A cette occasion, Nasser Bourita s'était félicité des liens et des relations de coopération et de solidarité unissant les deux pays frères, mettant en avant les multiples initiatives lancées sur hautes instructions du roi Mohammed VI, à différentes occasions, qui viennent confirmer l'importance que le Souverain accorde au soutien de la sécurité et de la stabilité au Liban et pour l'aider à surmonter les difficultés et défis auxquels il fait face, aussi bien sur le plan économique, qu'en lien avec son environnement régional instable.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 25/03/2022 à 20h08