«Le Grand Témoin» avec Bernard Lugan: ils y ont assisté, ils témoignent

L’historien et africaniste Bernard Lugan, lors de l’édition inaugurale du cycle de conférences «Le Grand Témoin», initié par Le360, lundi 3 octobre 2022, à Casablanca. . Adil Gadrouz / Le360

Le 04/10/2022 à 20h58

VidéoUniversitaire africaniste de renom, historien français, né à Meknès, et auteur de plusieurs ouvrages dédiés principalement au continent africain, Bernard Lugan a été le premier invité du cycle de conférences «Le Grand Témoin» initié par Le360, hier, lundi 3 octobre 2022 à Casablanca. Impressions du public.

Bernard Lugan, universitaire africaniste de référence, grand connaisseur du continent, était l’invité hier, lundi 3 octobre 2022 à Casablanca, du cycle de conférences, «Le Grand Témoin».

Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette première conférence, notamment la crise Maroc-Algérie, les tensions dans la région du Sahel et les défis auxquels l'Afrique fait face actuellement. Pendant plus d’une heure, Bernard Lugan a réussi à capter l’attention d’un public, tout yeux tout oreilles.

«C'est très intéressant, d'autant que vous le savez: il y a la vérité et il y a la réalité. Et aujourd'hui, nous avons eu une leçon de réalité tirée de l'histoire, qui vient nous rappeler ce qu'est le Maroc. Nous sommes un pays séculaire, voire millénaire. Les Marocains aiment leur pays et leur Roi. Ils sont patriotes. Contrairement à d'autres, nous n'avons rien à prouver. Nous avons juste à faire perdurer ce que nous sommes. Donc, charge à nous, Marocains, de continuer dans ce sens. Nous avons les socles, nous avons ce qui fait de nous d'être Marocains… Notre monarchie, notre culture. Il faut continuer à travailler dans ce sens», a déclaré Hicham El Khlifi, cofondateur et dirigeant de Radio Mars, pour Le360.

Adnane Debbarh, analyste politique, a souligné que le public présent est sorti avec des conclusions importantes. «Le Maroc, avec sa profondeur historique, son identité, sa culture, est apte à gérer ce conflit créé par nos voisins algériens. Maintenant, il doit se préparer à gérer l'avenir en toute sérénité», a-t-il noté.

«Le thème choisi est important. Il fallait d'abord commencer par l'histoire, afin de connaître un peu ce qui s'est réalisé, notre recul historique, et de découvrir pourquoi le Maroc dispose de cette force et de cette identité qui lui permettent de mobiliser tout un peuple pour aller de l’avant, malgré les moyens financiers mobilisés par l'Algérie, qui n’a pas pu réaliser des avancées substantielles contre le Maroc, que ce soit aux niveaux militaire, diplomatique, économique ou culturel», a-t-il conclu.

Pour sa part, Firdaous El Ghazi, responsable d’approvisionnement et de logistique dans une entreprise basée à Casablanca, a fait observer que la connaissance et les perspectives qu’a offertes Bernard Lugan, sur les sujets évoqués lors de cette conférence, avaient été diverses et variées.

«J'ai assisté à cette première conférence qui s'inscrit dans le cycle «Le Grand Témoin». Un sujet qui traite de l'actualité nationale sur un aspect historique. Un intervenant et un modérateur de haut calibre ont animé cette session axée sur un thème qui intéresse tout Marocain citoyen, peu importe son activité professionnelle ou son background», a-t-elle indiqué.

«Ce sont des sujets que tout Marocain doit suivre pour être à l'affût de toute actualité qui pourra impacter sa vie quotidienne, l'actualité de son pays, et son positionnement. Je suis dans l'attente des futures thématiques. Mais en tout cas, c'est un départ très réussi de la part du site Le360 dans ce cycle de conférences», a-t-elle ajouté.

Le360 vient donc de lancer son cycle de conférences, «Le Grand Témoin», dédié aux grandes questions de l’heure, intéressant le Maroc et le monde, avec la participation de grandes personnalités, d’intellectuels et d’acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels et sportifs de renom.

«Le Grand Témoin» se veut une contribution au débat public et un moyen d’apporter des éclairages nouveaux et pertinents sur des thèmes que Le360 considère comme importants, parfois nécessaires, quant au présent du Maroc et à son avenir.

Par Hajar Kharroubi et Khalil Essalek
Le 04/10/2022 à 20h58