Lors de cette visite -qui commence officiellement le jeudi 5 janvier- le numéro deux de l’Union européenne sera reçu par des membres du gouvernement marocain dont Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères.
La première des causes nationales, à savoir le dossier du Sahara et la défense de l’intégrité territoriale, sera au centre des discussions qu’auront les responsables marocains avec le Haut représentant pour les Affaires étrangères de l’UE. La lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine figureront aussi parmi les sujets qui seront évoqués.
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A propos du rôle que joue le Maroc en matière de lutte contre l’immigration clandestine, Josep Borell a estimé, dans une interview publiée ce mercredi par notre confrère du Matin, que l’UE prévoit d’accorder au Maroc pour la période 2021-2027 une «enveloppe financière de 500 millions d’euros pour l’aide à la migration dans et depuis le pays».
Un soutien européen insuffisant par rapport à l’immense tâche qu’assume le Royaume pour endiguer les flux des clandestins vers le vieux continent, estiment les observateurs.