Grand perdant des élections du 8 septembre, le PJD au bord de l’implosion

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Revue de presseKiosque360. Alors que les partisans de l’ancien secrétaire général préparent son retour, les dirigeants du deuxième rang s’y opposent catégoriquement. Au stade où en sont les rapports entre les deux clans, la réunion, samedi, du conseil national, s’annonce explosive.

Le 17/09/2021 à 19h42

Le PJD, depuis sa débâcle électorale du 8 septembre, est en pleine crise. Il est même au bord de l’implosion, écrit le quotidien Assabah dans sa livraison du week-end des 18 et 19 septembre. C’est une crise complexe dans laquelle les fondateurs, les dirigeants du premier rang mais aussi la jeunesses se retrouvent tous dos à dos pour la première fois dans l’histoire du parti islamiste.

Le tsunami qu’a provoqué sa défaite électorale a ébranlé les structures, pourtant longtemps présentées comme très solides, du parti aujourd’hui sur le point de s’effondrer, poursuit le quotidien. Les différends et les dissensions entre ses membres ont mué en une véritable guerre de clans. Chaque clan accuse l’autre d’avoir causé la ruine de la formation et aucune partie ne veut assumer la responsabilité de ce qui arrive. Et pour ne rien arranger, souligne Assabah, le PJD, aujourd’hui déboussolé, ne dispose pour ainsi dire d’aucune doctrine politique, ni ligne idéologique cohérente, capable d’éviter son éclatement.

Aussi, explique le quotidien, les dirigeants du deuxième rang s’empennent-ils aux membres fondateurs, les accusant de ne pas avoir su défendre les réalisations du parti à la tête du gouvernement durant ces dix dernières années. Ainsi, alors que ces derniers affichent des signes de réussite sociale, les décisions à caractère socio-économique prises au niveau du gouvernement que dirigeait le parti ont sérieusement affecté le vécu des citoyens, principalement la classe moyenne. 

Pire encore, poursuit Assabah, les sorties médiatiques de l’ancien patron du parti, chef du premier gouvernement du PJD, n’ont fait qu’enfoncer davantage la formation sur le plan politique. La deuxième génération du parti islamiste accuse l’ancien «zaïm» d’avoir délibérément coupé les ponts avec toutes les autres formations politiques et leurs leaders, accusant les uns et diffamant les autres tout en insultant le reste et en faisant tout pour décrédibiliser le travail de tout ce monde.

En définitive, les dirigeants du second rang sont aujourd’hui déterminés à empêcher le retour de Benkirane à la tête du parti. Ils sont les premiers à avoir brandi l’article 16 des statuts du PJD qui limite à deux les mandats du secrétaire général.

De leur côté, les partisans de l’ancien «zaïm» accusent ses détracteurs d’être les premiers à avoir tiré bénéfice de la rente politique que représentent les postes ministériels, les mandats de parlementaires et les postes à responsabilité au niveau local et régional avec les salaires, les indemnités, les primes et autres avantages matériels qui vont avec. Partant de là, ils ne doivent plus intervenir dans les affaires du parti parce que ce sont eux qui sont à l’origine de la crise.

Face à cette situation, plusieurs voix qui ne font manifestement pas partie de l’un des deux clans, ont appelé au report de la réunion du conseil national annoncée pour ce samedi. Et ce, afin de tenter d’éviter l’inéluctable implosion du parti. Le choc psychologique et toutes ces charges négatives provoqués par la débâcle électorale du 8 septembre pourraient sans doute transformer cette session du conseil national en un théâtre de règlement de comptes au lieu d’être l’occasion d’une véritable autocritique.

Par Amyne Asmlal
Le 17/09/2021 à 19h42

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Comme d'autres parties, le PAM avait aussi connu des divisions et même une implosion mais il a pu remonter la pente. Ceux qui tirent sur l'ambulance se réjouissent mais oublient un peu vite qu'aucun partie politique n'est destiné à gouverner éternellement et l'alternance vaut pour tous les parties.

A aucun moment je n'ai eu le sentiment qu'un des leurs me représente, moi, je me rase chaque matin que dieu fait et je suis ouvert sur le monde, ses langues et ses cultures. Eux, nourrissaient l'espoir de nous enfermer dans les ténèbres de leur propre façon de voir leur monde, un monde rigide, triste et coincé. Alors qu'ils implosent, je ne pense pas que ça intéresse grand monde maintenant. Game Over!

C'est un parti qui a trompé le marocain moyen . Au lieu de faire une autocritique générale ils sont entrain de s'étriper parce qu'ils ont perdu leurs avantages. J'en suite triste. Aucun parti ne doit se réclamer de la religion car nous sommes tous musulmans et l'islam ne peut pas régler les problèmes de la société du 21ème siècle. La religion il faut la laisser loin de tous les problèmes et il fzut être pragmatique pour la vie réelle. Vive le Maroc bonne chance zu prochain gouvernement et si par un hasard heureux ce parti ecplose je ne peux qu'être heureux.

Pour moi, la debcle de ce parti, qui n'a aucune étiquette religieuse au sens propre. C'est une organisation qui n'a aucune importance, car tous ses membres ne sont pas propres(concubinage, mariage au secret, exploitation des véhicules de l'Etat, voir même le citoyen) L'ancien premier Ministre est paie a plus 7 millions de centimes, pour avoir abouté l'honneur du pays. Il est urgent que certains Ministres PJD doivent être traduit devant la Justice, pour plusieurs dépassements. Il s'agit seulement de déclencher la 1ére plainte, d'autres suivront.Et la boucle est bouclée. On nous trahi, mais, ils se sont trompés, car ils ont oubliés qu'il y aura un 8 septembre qui mettre fin à leur fantaisie. D'autres vont perdre même leur famille, et se trouvé en Justice avec la femme illégitime. Fini faveur

C'est leur problème. Le peuple s'est exprimé point final. Ils ne se sont jamais rendus compte de leur infériorité pour gérer le pays. Lorsqu'ils étaient là ils ont essayé de peindre en rose une situation pourrie. Un parti archaïque ni cultivé, ni instruit, ils pensaient que les marocains sont dupes.

MDR.... Ce n'est pas qu'un au revoir mes frères.... c'est un adieu pour au moins une génération ! !

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