Enseignants: une nouvelle crise gouvernementale en vue?

Des enseignants contractuels en pleine manifestation, brandissent banderoles et pancartes. 

Des enseignants contractuels en pleine manifestation, brandissent banderoles et pancartes.  . DR

Revue de presseKiosque360. La circulaire adressée par le chef de gouvernement Saadeddine El Othmani au ministre de l'Éducation nationale, Saaid Amzazi, concernant l’âge limite pour le passage du concours des enseignants contractuels risque de provoquer une nouvelle crise gouvernementale. Les détails.

Le 14/11/2019 à 19h15

Dans son édition de ce vendredi 15 novembre, le quotidien arabophone Al Akhbar annonce une nouvelle crise gouvernementale. La raison: la circulaire envoyée par le chef de gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, au ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur, Saaid Amzazi, concernant l’âge limite pour le passage des concours des enseignants contractuels.

Dans cette dernière, El Othmani a répondu favorablement aux multiples demandes qui lui ont été envoyées par des diplômés chômeurs en fixant l’âge limite pour le passage des concours des enseignants contractuels à 50 ans au lieu de 45 ans, mais exceptionnellement aux titulaires d’une licence.

Selon le tabloïd casablancais, le ministre compte geler cette circulaire. “Le changement des conditions d'inscription aux concours des enseignants contractuels doit être approuvé par un conseil de gouvernement”, affirme une source du département d’Amzazi à Al Akhbar. 

Ce nouvel épisode intervient quelques jours seulement après que la Coordination nationale des enseignants contractuels a annoncé son intention d'observer une nouvelle grève les 3 et 4 décembre prochains, et l’appel des syndicats à boycotter les formations relatives à l'enseignement préscolaire.

Par Maya Zidoune
Le 14/11/2019 à 19h15

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L'analyse est lucide, les projets du ministère de l'éducation logiques, il reste à réformer en profondeur le management de l'école pour reallouer précisément les ressources avec des personnels vraiment associés a des solutions concrètes; il faut juste les aider un peu methodologiquement. Les stratégies sont déployées de beaucoup trop loin sans laisser aucune autonomie: beaucoup d acteurs de terrain impliqués, directeurs, enseignant, pédagogue, aide enseignant, parents... le disent. Au delà des nécessaires questions salariales, c est la qualité de fonctionnement qui remettra la machine en marche. Le 1 er indicateur est le nombre d heures à récupérer sur des activités à faible valeur qui ne relèvent pas du terrain et qui n ont de stratégique que l illusion: piloter des instances qui ne décident pas grand chose, multiplier les règles qui ralentissent l activité, étouffer le soin dans le développement de réflexes bureaucratiques... quantité d exemples quotidiens illustrent ces dérives. C est avec quelques principes de délégation, des outils simples de cartographie des activités construits avec les acteurs, des priorisations bien pesées en heures réelles ( plutot qu à coup d ETP qu on a pas) qu on commencera pas a pas a s en sortir

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