À la veille des commémorations de l’anniversaire de la Marche verte, des dizaines de milliers d’habitants de Dakhla ont manifesté, ce dimanche 5 novembre, contre les attaques terroristes du Polisario qui avaient ciblé la ville d’Es-Smara, capitale spirituelle du Sahara marocain.
Vieux, jeunes, femmes et hommes, élus comme acteurs associatifs ou simples citoyens, ils avaient été unanimes pour condamner l’acte lâche qui avait coûté la vie à un jeune homme et fait trois blessés, dont deux sont toujours hospitalisés dans un état grave.
«Des actes lâches et terroristes», ont scandé les manifestants, qui ont sillonné les principales artères de la Perle du Sahara, renouvelant leur attachement à la mère-patrie et leur refus de tout acte qui pourrait porter atteinte au Maroc, à sa sécurité et son intégrité territoriale.
Lire aussi : Laâyoune: des centaines de milliers de manifestants contre les agressions du Polisario à Es-Smara
Pour rappel, après le lancement de projectiles sur des zones résidentielles de la ville d’Es-Smara, le Procureur du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune a ordonné à la police judiciaire compétente d’ouvrir une enquête.
Cette enquête inclut des analyses techniques et balistiques devant déterminer la nature exacte et la provenance des projectiles lancées contre des populations civiles d’Es-Smara dans la nuit du samedi à dimanche 29 octobre.
«Un acte de guerre»
Il est à noter que, sur la base d’éléments fiables, le très bien informé forum FAR-Maroc (sur Facebook) avait révélé que les projectiles en question seraient des variantes modernisées des roquettes aux origines soviétiques dénommées Katioucha ou Grad. Soit les mêmes utilisées par les milices séparatistes armées du Polisario dans leur «guerre» contre le Maroc, qualifiées d’hostilités de faible intensité dans le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara.
Autant dire que cet «acte de guerre», perpétré dans la capitale spirituelle du Sahara, porte manifestement la signature des mercenaires du Polisario.