En détresse, Sebta et Melilla demandent plus de soutien à l’Espagne et à l’Europe

Le port de Melilla.

Le port de Melilla. . DR

Sebta et Melilla suffoquent et demandent plus de soutien à l’Espagne et à l’Europe. Leurs autorités mettent en avant leur «caractère unique» et la crise qu’elles traversent actuellement. Explications.

Le 01/08/2020 à 11h28

Les choses se compliquent pour les présides de Sebta et de Melilla et leurs autorités sont aux abois. Vendredi 31 juillet, leurs présidents respectifs ont lancé un cri de détresse lors de la 21e Conférence des présidents qui s’est tenue au monastère Yuso de San Millán de la Cogolla, dans La Rioja.

Le président de la ville de Melilla, Eduardo de Castro, a appelé le gouvernement espagnol à oeuvrer pour que la distribution des fonds européens réponde à la «singularité» de cette municipalité et, au moins, maintenir une contribution de l'Union européenne d'une cinquantaine de millions d'euros entre 2021 et 2027, rapportent les médias espagnols, dont l'agence EFE.

"A Melilla, comme il s'agit d'un petit territoire, le problème s'aggrave davantage et c'est pourquoi nous demandons une attention particulière lorsqu'il s'agit de distribuer ce fonds, nous demandons une attention particulière", a déclaré de Castro, qui a met en avant le principe de solidarité territoriale. «L’État doit apporter son aide» et «l’Europe doit s’impliquer, car nous sommes la frontière sud», a argumenté Eduardo de Castro.

Le même appel à l’aide a été lancé, lors de la même conférence, par Juan Jesús Vivas (PP), président de Sebta.

Il a insisté sur le fait que la ville a besoin d'un «modèle économique plus fort qui ne dépend[e] pas des décisions prises au Maroc». «Autrement dit, nous avons besoin d'une structure économique alternative et également d'une plus grande présence de l'Etat à Sebta au niveau de la sécurité, de la défense, de la santé, de l'éducation ou de la justice», a-t-il ajouté.

Par Rahim Sefrioui
Le 01/08/2020 à 11h28

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A ce qu'il me parait, le gouvernement central de l'Espagne n'a pas réagi à la décision marocaine d'arréter tout commerce illicite avec ces deux prèsides . Celà dénote d'une reconsidération du rôle de ces deux colonies par le gouvernement de Madrid. Car en fin de compte, ces présides servent plus l'économie chinoise que celle de l'Espagne et encore moins celle du marché commun européen. Maintenant que le Maroc est de plus en plus integré au marché commun et que l'Europe voit d'un mauvais oeil un de ses membres pratiquant et s'attachant encore à des pratiques colonisatrices d'un autre temps. Tout concourt pour que le Maroc récupère, à moyen terme ses deuc villes pacifiquement.

Quand cela arrivera, les sebtaouis ne seront pas consultés S"ils l'étaient, il voteraient tous contre

La colonisation encore au 21nieme siècle.le Maroc doit engager des pourparlers avec les espagnoles pour qu ils plient bagages de ces villes marocaines se trouvant en territoire marocain.

Il faut qu'ils partent ses colonisateurs c'est deux villes marocaines occupées n'est pas les leurs à cette Espagne démocratie de façade déguisée

Sebta et Melilia mon Amour, le retour dans le giron National Marocain indubitable,se fera tôt ou tard, le mieux c’est dans pas très longtemps, car ces deux villes, font partie des rares poches de colonialisme dans le monde, à côté des territoires palestiniens sous occupation cette fois, israélo-sioniste . Il est hors de question de continuer à lier le sort de nos deux villes à celui de Gibraltar, qui est du seul ressort de l’Espagne et de l’Anglettere.

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