Comme dans la majorité des grandes villes, le RNI se positionne comme étant la première force politique de Kénitra. Sur les 61 sièges que compte le son conseil communal, ce parti a remporté 14 sièges, immédiatement suivi du PJD (7 sièges), du PAM et du MDS (6 sièges).
Il y a quelques jours encore, trois noms circulaient pour le poste de maire de la ville: Anas Bouanani, Faouzi Chaabi et Mohamed Talmoust, respectivement têtes de listes RNI, PAM et MDS.
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Le mardi 15 septembre dernier, Faouzi Chaabi a annoncé son retrait de la course, affirmant avoir été "trahi" par certains conseillers qui ont changé d’avis à la dernière minute pour rejoindre la majorité, conduite par Anas Bouanani du RNI, qui aurait également réussi à convaincre Mohamed Talmoust de rejoindre la majorité conduite par ce parti.
Anas Bouanani, 49 ans, va donc se retrouver aux commandes d’une ville qui connaît un développement urbanistique colossal. Ce notaire, né à Kénitra, hérite de plusieurs dossiers encore en suspens et qui avaient fait scandale, dont celui des transports en commun. L’ex-maire Aziz Rabbah avait en effet réussi cet exploit de faire de Kénitra «une ville sans bus», où les «khettafas», conducteurs de véhicules de transports en commun informels, sillonnent rues et boulevards au nez et à la barbe des autorités.