Aziz Akhannouch annonce la reprise du dialogue social, ce jeudi 24 février 2022

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au cours d'une séance plénière commune aux deux Chambres du Parlement, consacrée à la présentation du programme de l'action gouvernementale, le 11 octobre 2021, à Rabat.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au cours d'une séance plénière commune aux deux Chambres du Parlement, consacrée à la présentation du programme de l'action gouvernementale, le 11 octobre 2021, à Rabat. . Zakaria REZOUKI / MAP

Aziz Akhannouch a annoncé, ce lundi 21 février 2022, lors de la session inaugurale de la sixième édition du forum parlementaire sur la justice sociale, la reprise du dialogue social avec les syndicats, le jeudi 24 février prochain.

Le 21/02/2022 à 11h40

Intervenant lors de l’ouverture à Rabat de la sixième édition du forum parlementaire sur la justice sociale, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a annoncé que le dialogue social reprendra avec les syndicats, le jeudi 24 février 2022.

Ce sera donc la première session du dialogue social effectif entre l’exécutif et les syndicats sous le gouvernement de Aziz Akhannouch. Les discussions porteront sur les revendications salariales. 

Au cours de son allocution en marge de la sixième édition du forum parlementaire sur la justice sociale, Aziz Akhannouch a aussi expliqué que les défis auxquels le Maroc était confronté ne pouvaient être résolus que par une coopération étroite entre les différentes parties prenantes au dialogue social.

Le chef du gouvernement a également tenu à préciser que les expériences gouvernementales précédentes avaient montré que l'Etat social ne pouvait avoir lieu sans que des sessions régulières de dialogue social ne soient tenues, et a aussi insisté sur la disposition du gouvernement actuel à se réunir de manière régulière avec les centrales syndicales.

A la fin du mois d'octobre 2021, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait livré trois avis (pour le compte du gouvernement et de la Chambre des conseillers) dans lesquels ses membres avaient proposé «une dynamisation et une institutionnalisation du dialogue social via l'adoption d'un projet de loi-cadre».

Le CESE avait aussi proposé un ensemble de pistes de réflexion et de développement à même de contribuer à asseoir un système avancé de dialogue social: entre autres, un renforcement des capacités des partenaires sociaux, la généralisation des conventions collectives ainsi que l’intégration du dialogue social dans l’élaboration des politiques et programmes publics.

Autres propositions des membres du CESE: l’élargissement de l’agenda du dialogue social, qu'y soient inclues des sujets nouveaux et diversifiés (un travail décent, une amélioration du pouvoir d’achat, la réhabilitation, la formation et la valorisation du capital humain, un ééquilibrage en vue d'une égalité entre hommes et femmes dans l'emploi, le renforcement de la compétitivité et de la productivité, etc.).

Des propositions ayant trait à l'éducation, à la sensibilisation et à des cycles de formation à même d'ancrer et de transmettre des valeurs et des savoirs, en favorisant une culture du dialogue, de la participation et de la négociation entre les partenaires économiques et sociaux, ont également été soumis à l'appréciation des conseillers de la seconde Chambre du Parlement et à celle des membres du gouvernement. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/02/2022 à 11h40