Abdellatif Ouahbi: «Le PAM face à un double choix: élire un bon président ou disparaître»

Abdellatif Ouahbi, chef du groupe parlementaire du PAM

Abdellatif Ouahbi, chef du groupe parlementaire du PAM . DR

Pour Abdellatif Ouahbi, membre du bureau politique du PAM, l’élection d’un nouveau président du PAM sera décisive quant à l’avenir du parti. Il s’explique.

Le 28/08/2017 à 08h34

Abdellatif Ouahbi, membre du bureau politique du parti Authenticité et modernité (PAM), est catégorique. A l'approche de l'élection d'un nouveau secrétaire général, suite à la démission d'Ilyas El Omari, il a déclaré, ce vendredi 25 août, à le360 que le parti du tracteur est devant deux options: soit l'élection d’un bon chef sur des bases démocratiques, soit la disparition pure et simple.

"Le PAM s'est engagé dans une phase décisive où l'élection du nouveau SG par le Conseil national doit se dérouler d'une manière démocratique, en respectant les lois et règlements ainsi que le jeu de la concurrence. A défaut, le parti est condamné à l’extinction", a-t-il indiqué.

"J'ai récemment dit au sein du parti que le plus important n'est pas de savoir qui va présider le PAM, mais quelles seraient les capacités et les compétences dont doit s'armer le futur secrétaire général pour mener le bateau à bon port", a-t-il ajouté. Avant de poursuivre: "Je souhaite sincèrement une autonomie de décision des congressistes lors du Conseil national."

S’agissant de son intention de présenter sa candidature, l'ancien président démissionnaire du groupe parlementaire du parti du tracteur a assuré qu'il n'a pas encore pris de décision à ce sujet.

A noter que le PAM est actuellement dirigé, en attendant la tenue du Conseil national, par Habib Belkouch, secrétaire général-adjoint. Le Conseil national se réunira en octobre prochain. Les candidatures citées dans certains milieux politiques proches du parti ne sont autres que celles d'Abdellatif Ouahbi et Habib Belkouch, en plus d'Ahmed Akhchichen, ancien ministre de l'Education nationale, de Milouda Hazib, ancien chef du groupe parlementaire, et de Fatima Ezzohra Mansouri, présidente du Conseil national.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 28/08/2017 à 08h34