À Dakhla, le RNI affiche sa conviction de pouvoir gagner les élections de 2026

Le président du Rassemblement national des indépendants, Aziz Akhannouch.

Le 03/02/2024 à 19h44

VidéoPlusieurs dirigeants du Rassemblement national des indépendants (RNI, majorité) ont exprimé, ce samedi à Dakhla, leur conviction quant à la capacité du parti de remporter les élections législatives et communales de 2026, ce qui lui permettra de briguer un second mandat à la tête du gouvernement.

«Nous veillons à ce que l’organisation du parti soit excellente afin que les résultats suivent car on ne peut pas réussir si on n’est pas organisés», a déclaré, ce samedi 3 février à Dakhla, Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique du RNI. Ce dernier s’exprimait en marge de l’ultime réunion partisane du RNI tenue dans le cadre d’un processus de meetings organisés depuis un an dans les 12 régions du Maroc sous le thème «Le retour de la confiance».

«Le processus du RNI est durable. Il vise les élections de 2026, puis celles de 2032», a affirmé Rachid Talbi Alami. Celui qui est également président de la Chambre des représentants a par ailleurs été très critique à l’égard du Parti justice et développement (PJD), qu’il a accusé de «préférer le bavardage aux actions efficientes».

De son côté, Mohamed Aujjar, membre du bureau politique du RNI, a partagé la même conviction concernant les prochaines élections. «Nous sommes sur la bonne voie pour gagner les prochaines élections», a estimé l’ancien ministre de la Justice.

Pour sa part, l’autre membre du bureau politique Mustapha Baitas a estimé que le RNI est «toujours prêt dans toutes les étapes pour servir la nation». Pour celui qui assure également la fonction de porte-parole du gouvernement, «le RNI, qui construit sa politique sur la démocratie sociale, ne peut que réussir».

Quant à Ghala Bahia, présidente de l’organisation des élus du RNI dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, elle a mis en exergue les actions que mènent le parti de la Colombe dans la région. Et d’affirmer que les élus ont transmis à Aziz Akhannouch une série de doléances liées notamment à l’insuffisance du financement accordé aux collectivités locales et à l’épineuse question de l’emploi.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Ettahiry
Le 03/02/2024 à 19h44