S’adressant à quelque 5.000 jeunes RNIstes réunis en assemblée à Agadir à l’occasion de la 4ème édition de l’université d’été du parti de la colombe, le chef de l’exécutif a condamné cette agression «horrible et inacceptable» à l’encontre de jeunes Marocains qui «n’ont fait que défendre les couleurs nationales». Et de pointer que «cette agression a eu lieu sans la moindre présence d’un service de sécurité», avant d'exprimer «la totale solidarité du pays avec ces jeunes dont le retour au Maroc sera suivi d’un grand intérêt».
Akhannouch a également évoqué la cause nationale, «la première des priorités de l’ensemble des Marocains, tous debout et unis derrière le roi Mohammed VI pour défendre l’intégrité nationale». Le Sahara «est marocain et il le restera à jamais», a-t-il rappelé en citant le discours adressé le 20 août 2022 par le roi Mohammed VI à l’occasion de la Révolution du roi et du peuple.
Le Souverain avait parlé de certains pays comptant parmi les partenaires du Royaume, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës. «Nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque», avait-il insisté, soulignant ce qui devient désormais très clairement une position ferme de la part du Royaume: le Maroc, c’est tout ou rien.
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Remerciant «tous les pays amis et frères qui soutiennent la Marocanité du Sahara», Akhannouch n’a pas omis, dans sa longue allocution prononcée devant une assistance enthousiaste et acquise à la cause nationale, «l’acte inamical et provocateur» du président de la Tunisie, Kaïs Saïed, qui a réservé un accueil triomphal au chef des séparatistes à la solde du régime militaire d’Alger. Il a néanmoins mis en exergue l’excellence des liens qui unissent les peuples marocain et tunisien.