Dans un entretien avec Le360, Leila Benali a apporté son soutien à l’appel lancé par Fatima Ezzahra El Mansouri, présidente du conseil national du Parti authenticité et modernité (PAM), pour que le prochain congrès national du parti, prévu du vendredi 9 au dimanche 11 février, soit celui «du renouveau, du changement et des valeurs».
«C’est un appel général qui intéresse tous les Marocains de l’intérieur ou de l’extérieur car ces derniers appellent souvent à la bonne gouvernance, aux valeurs et au rajeunissement des élites. Oui, le temps est venu pour qu’on accorde plus d’espace aux jeunes et aux femmes», a-t-elle précisé, saluant au passage «le travail des ministres PAMistes qui ont élaboré et mis en œuvre des initiatives portant notamment sur l’aide directe au logement et les objectifs du développement durable».
Revenant au 5ème congrès national, Leila Benali a assuré que les préparatifs se déroulent «dans une excellente atmosphère». C’est «une étape importante pour le parti et pour le Maroc. Il est temps d’arrêter de dénigrer les personnes. Il faut commencer à élaborer des politiques et à réfléchir sérieusement sur les institutions que nous voulons à l’avenir, car il y a plusieurs contraintes du 21ème siècle à surmonter», a affirmé la membre de la commission préparatoire du congrès national.
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Dotée de six sous-commissions, dont celle chargée du rapport politique -que préside Ahmed Akhchichine-, la commission préparatoire «a pu identifier les failles et fixer des orientations du parti», a assuré notre interlocutrice.
Lors de l’entretien, Leila Benali n’a à aucun moment précisé les futures choix -candidature ou départ- du secrétaire général sortant du PAM, Abdellatif Ouahbi. Elle n’a pas non plus exprimé son propre avis sur l’idée -qui domine actuellement les débats internes- d’une présidence collégiale devant gérer transitoirement le parti du Tracteur.
Par ailleurs, celle qui est également ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a rappelé que le Maroc, pays à revenu intermédiaire, agit pour rejoindre le groupe des pays développés, et pour atteindre cet objectif, il a besoin de partis politiques forts. «Nous devons travailler sur nos institutions et continuer à œuvrer pour une nouvelle génération de politiques publiques», a-t-elle insisté.