Tunisie: Saied minimise le fiasco électoral et charge ses détracteurs

Le président tunisien, Kais Saied.

Le président tunisien, Kais Saied. . DR

Le président tunisien Kais Saied a minimisé mercredi l'abstention massive aux récentes élections législatives et s'en est violemment pris à ses critiques qui dénoncent un recul des libertés dans le pays depuis qu'il accapare les pouvoirs.

Le 29/12/2022 à 06h24

L'autorité électorale en Tunisie a officiellement annoncé une participation de 11,22% aux élections législatives du 17 décembre, très légèrement en hausse par rapport au chiffre préliminaire de 8,8% rendu public après la fermeture des urnes.

Cette participation, de très loin la plus faible depuis la révolution qui a renversé la dictature en 2011, a été interprétée comme un camouflet pour Saied, le nouveau Parlement sans réelles compétences étant le dernier édifice du système hyper-présidentialiste qu'il met en place depuis son coup de force de juillet 2021.

«Un taux de participation de 9% ou de 12% est préférable à celui de 99% qui était annoncé lors des précédentes élections saluées par les capitales étrangères tout en sachant qu'elles étaient truquées», a déclaré Saied lors d'une réunion au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, plusieurs ministres, dont celui de la Défense, et des responsables sécuritaires.

Il s'en est par ailleurs violemment pris à ses opposants et ses détracteurs, sans jamais les citer nommément, les accusant de «porter atteinte à l'Etat et ses symboles», un agissement qui s'apparente selon lui à «un complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat».

«Cela ne saurait continuer et ces personnes ne sauraient rester sans punition dans le cadre de la loi», a-t-il ajouté sur un ton très véhément, selon une vidéo de la réunion publiée par la présidence.

Il a également accusé ses opposants d'orchestrer les pénuries récurrentes de certains produits alimentaires de base que connaît la Tunisie depuis plusieurs mois, afin de s'en servir «pour dresser les citoyens contre les institutions de l'Etat».

Saied a en outre démenti tout recul de libertés et des droits en Tunisie depuis son coup de force, qualifiant de «mercenaires» ceux qui le critiquent sur ce front.

Le 29/12/2022 à 06h24

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C’est la réaction classique de tout dictateur qui rejette la responsabilité de ses échecs continus sur les critiques et les opposants à sa conduite source d’échecs successifs.

C'est extra comme disait Léo Ferré, à suivre les délires de cet apprenti DICTATEUR PRÉSIDENT ET en suivant à la trace comme un PETIT chiot les directives de la junte dictatoriale militaire hachakoum Dz, la chose DICTATORIALE Tunisienne n'ira pas loin, nos frères Tunisiens méritent mieux que ce Trépané du bulbe qui veut soumettre le peuple frère Tunisien! Pauvre tâche, qui sous-estime la volonté de ce grand peuple Tunisien, à qui vous l'avez humilié en acceptant quelques $ pour recevoir le chef des RATS polizbel, même le dictateur Zine el-Abidine Ben Ali a eu des vraies roupettes pour dire NON À LA DICTATURE CRIMINELLE ET MILITAIRE HACHAKOUM DZ. Donc cette chose appelée président s'est transformée en petite frappe sous le commandement de la hachakoum ripouXblique NON DÉMOCRATIQUE DE L'EST.

Qu il fasse voter les algerien la il aura 100 pour cent pour fitiger son pays en famine un vrai cretin celui la y croit qu il heriter du trone de ramses et sa famille clodo de tunisien une vrai prostituer celui la tebounne y lui as bien mise hein tounsi

Un minable ! Les virus sont plus intelligents et développés que lui !! Même race que Teboune !

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