Mohammed Ben Salmane ne se rendra finalement pas en Algérie. Hier, samedi 22 octobre, dans un échange téléphonique avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le prince héritier saoudien s’est excusé de ne pouvoir participer au Sommet de la Ligue arabe, qui doit se tenir à Alger le 1er novembre prochain.
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«Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a reçu, ce soir, un appel téléphonique de son frère, son Altesse l’Emir Mohammed Ben Salmane, Prince héritier et président du Conseil des ministres du Royaume d’Arabie Saoudite, pays frère, lors duquel il s’est excusé de ne pas pouvoir participer au Sommet arabe devant se tenir le 1er novembre à Alger, conformément aux recommandations des médecins qui lui déconseillent les voyages», indique un communiqué de la présidence algérienne, relayé par l’agence officielle d’information, APS.
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L’annulation du déplacement de l’homme fort de l’Exécutif saoudien est une vraie douche froide pour le pouvoir algérien, dont la diplomatie tablait sur le succès de ce sommet pour effectuer un retour triomphal sur la scène arabe.
Ce succès dépend d’un seul critère, de fait le véritable enjeu de ce sommet: la présence effective des chefs d’Etat. Avec l’absence de Mohammed Ben Salmane, c’est mal parti.