Le chauffard responsable de la mort du jeune Aymen à l’issue du match France-Maroc a été interpellé

Le jeune Aymen, 14 ans, a trouvé la mort le 15 décembre, à l'issue du match France-Maroc.

Le jeune Aymen, 14 ans, a trouvé la mort le 15 décembre, à l'issue du match France-Maroc. . DR

Activement recherché par la police depuis le 15 décembre, l’homme qui serait à l’origine de la mort de l’adolescent de 14 ans a été interpellé ce mardi près de Perpignan, en France.

Le 27/12/2022 à 12h02

Le match qui a opposé le Maroc à la France, le 15 décembre, lors de la Coupe du monde au Qatar, a été marqué par de nombreux incidents en France, le plus dramatique s’étant soldé ce soir-là à Montpellier par la mort du jeune Aymen.

Alors qu’un groupe de supporteurs tentait de s’emparer du drapeau français accroché à la fenêtre d’un véhicule, le chauffeur a effectué une violente embardée, sortant de la file des voitures où il se trouvait, avant de percuter un membre du groupe. Poursuivant sa course, l’homme a ensuite traversé la voie de tramway et a alors percuté l’adolescent avant de prendre la fuite, laissant Aymen grièvement blessé, gisant sur le sol.

Pris en charge par les secours, l’adolescent de 14 ans a trouvé la mort peu de temps après avoir été transféré à l’hôpital.

Le chauffard, qui a abandonné son véhicule à quelques centaines de mètres de l’incident, a été identifié mais restait jusqu’à présent introuvable. Toutefois, selon les récentes informations de la chaîne télévisée France 3 Occitanie, ce suspect âgé de 20 ans aurait été interpellé tôt ce matin à Perpignan.

Selon le média local, il se serait réfugié en Espagne à la suite du drame avant de revenir en France dans la nuit précédant son interpellation par la Brigade de recherche et d’intervention.

Très éprouvée par la mort d’Aymen, sa famille avait diffusé un communiqué public appelant «au plus grand calme» alors que des tensions entre les communautés maghrébines et gitanes avaient éclaté dans certains quartiers de la ville. Contacté par le média français suite à l'interpellation du chauffard, le grand frère d'Aymen a exprimé son soulagement et déclaré: «Il y a une partie de nous qui est morte mais on est soulagés qu'il ait été arrêté, et maintenant nous voulons que justice soit faite. Nous ne voulons pas de vengeance, juste qu'il soit puni».

Par Zineb Ibnouzahir
Le 27/12/2022 à 12h02