«Je suis désolé de le dire, mais l'écrasante majorité de gens admis dans les soins intensifs de nos hôpitaux sont ceux qui n'ont pas eu de dose de rappel», a déclaré le dirigeant conservateur en marge d'une visite dans un centre de vaccination.
«J'ai parlé à des médecins qui disent que jusqu'à 90% des personnes en soins intensifs n'ont pas eu de dose de rappel», a-t-il ajouté, renouvelant son appel à la population à recevoir une dose supplémentaire de vaccin.
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«Si vous n'êtes pas vaccinés, vous avez en moyenne huit fois plus de risques de finir à l'hôpital», a souligné Boris Johnson.
Confronté à une propagation fulgurante du variant Omicron, avec un record de près de 130.000 cas recensés mardi en Angleterre et au Pays de Galles, le Royaume-Uni a lancé une campagne massive de rappel vaccinal qui a déjà permis d'administrer une dose supplémentaire à presque 57% de la population âgée de plus de 12 ans.
L'objectif est d'en offrir une à toute la population adulte avant la fin de l'année.
S'appuyant sur la progression de la vaccination, et malgré des hospitalisations en hausse, Boris Johnson a une nouvelle exclu mercredi de durcir les restrictions en place en Angleterre pour freiner la propagation du virus, contrairement à l'Ecosse, au Pays de Galles et à l'Irlande du Nord qui ont fermé les discothèques notamment.
«Le variant Omicron continue de poser de vrais problèmes, on voit les cas augmenter dans les hôpitaux, mais il est clairement moins virulent que le variant Delta et nous pouvons continuer à procéder comme nous le faisons», a justifié le dirigeant. Il a toutefois appelé la population à fêter la Nouvelle année «avec prudence».
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Au 22 décembre, 8.240 personnes atteintes du Covid étaient hospitalisés dans le pays, dont 842 sous respirateur.
Les autorités sanitaires craignent cependant que malgré un risque plus faible, le nombre de cas soit tellement élevé qu'il entraîne une pression insurmontable sur le système hospitalier, d'autant plus qu'un nombre croissant de soignants contaminés sont contraints à l'isolement.