Covid-19: dans quatre semaines, Omicron sera dominant au Maroc

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Revue de presseKiosque360. D’ici fin janvier, le variant Omicron aura largement pris le dessus sur Delta. Si les citoyens respectent les mesures de sécurité sanitaire, le pic de la quatrième vague devrait intervenir fin février. D’ici-là, tout le système de santé est en état d’alerte maximale. Ceci est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 24/12/2021 à 21h11

La quatrième vague du Covid-19, impulsée par le variant Omicron, a déjà démarré dans notre pays. Dans quatre semaines, c’est-à-dire fin janvier, ce variant sera dominant au Maroc. Sa propagation va encore continuer jusqu’à atteindre son pic, estime le quotidien Assabah qui fait état de cette perspective de la situation épidémiologique dans son édition du week-end des 25 et 26 décembre.

Selon le quotidien, si les citoyens sont pleinement engagés et respectent scrupuleusement les mesures de sécurité sanitaire de base, port du masque, distanciation et lavage fréquent des mains, cette vague devrait perdre progressivement en ampleur jusqu’à fin février où l’épidémie va commencer à régresser.

En attendant, poursuit le quotidien, le ministère de la Santé est déjà en état d’alerte. Il se prépare à la propagation massive et rapide du virus et donc à une forte pression sur le système de santé durant les quatre semaines à venir. C’est ainsi que les services centraux du ministère ont donné leurs directives aux directions régionales et aux staffs dirigeants des CHU et des autres établissements hospitaliers pour se mettre en alerte en perspective d’une affluence importante des cas positifs en situation critique.

Les responsables régionaux du ministère sont ainsi invités à s’attendre au pire, étant donné la vitesse de propagation du nouveau variant. La manière avec laquelle sa propagation a démarré inquiète également les responsables du ministère. Les premiers cas sont, en effet, enregistrés dans des foyers et des clusters familiaux, puis au sein des établissements scolaires et universitaires. Le ministère estime que la montée du nombre de cas positifs va se poursuivre jusqu’à fin février. Et d’ici-là, les services de la Santé, principalement les unités de soins intensifs et de réanimation, seront mis à rude épreuve.

Le Maroc compte actuellement environ 5.132 lits dans les services de réanimation. Et à la date de jeudi dernier, ils étaient occupés à hauteur de 1,8%. C’est cet indice qui renseigne, estime Assabah, sur la solidité du système de santé. A mesure qu’il augmente, le risque d’un effondrement du système de santé devient de plus en plus réel.

Actuellement, affirme le quotidien, citant des sources de la Commission scientifique et technique, le Maroc traverse une phase transitoire de l’épidémie. Nous sommes au début de la propagation d’un nouveau variant et nous ne pouvons pas encore distinguer clairement les deux variants Delta et Omicron. Nous n’avons donc pas encore de chiffres précis et instantanés de la propagation d’Omicron, puisque le processus de séquençage, lancé à chaque détection d’un cas positif, prend entre quatre et cinq jours.

Ce n’est que quand Omicron aura pris le dessus qu’il ne sera plus nécessaire de procéder à un séquençage systématique. On va cependant continuer à en effectuer pour détecter d’éventuels nouveaux variants, précise le quotidien.

De toutes les manières, prévient le ministère de la Santé, la situation qui nous attend impose d’y faire face de la manière la plus sérieuse. Les citoyens sont appelés à faire montre d’une grande vigilance. Et à ce jour, le moyen le plus efficace pour faire face au virus reste les trois mesures de prévention et bien sûr la vaccination. 

Par Amyne Asmlal
Le 24/12/2021 à 21h11