Evasion: 3 îles marocaines accessibles aux Marocains

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Le Maroc compte de nombreuses îles, mais toutes ne sont malheureusement pas accessibles aux nationaux. En voici trois de toute beauté à découvrir urgemment!

Le 16/03/2018 à 15h19

Amateurs de nature et d'escapades en dehors des sentiers battus, voici trois lieux enchanteurs 100% marocains.

L’île du dragon

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L’île du Dragon doit son nom à sa forme, laquelle évoque une tête de crocodile ou de dragon pour ceux qui préfèrent y voir cette créature mythologique. Autrement appelé l’île Herné, l’endroit se situe dans la lagune de Dakhla. Cette île, qui apparaît comme un mirage, est accessible à pied à marée basse. A admirer sur place, les sublimes coquillages qui ornent le banc de sable et les flamants rose qui peuplent la lagune.

L’île Majdouline

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Toujours à Dakhla, l'île Majdouline est un autre endroit de rêve à découvrir. C’est ici que de nombreuses espèces d’oiseaux marins sédentaires et migrateurs tels que flamants roses, hérons, spatules et autres échassiers trouvent refuge. L’endroit est connu pour la pêche de coquillage qui s'y pratique et également pour les bains d’argile blanche dans lesquels on peut allégrement se prélasser.

Les îles purpuraires

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Cet archipel se situe à quelques centaines de mètres de la côte d’Essaouira. Il est constitué de deux îles et de minuscules îlots. L'île principale, «îlot de Mogador» ou «Grande île», s'étend sur 30 hectares. Elle abrite une prison désaffectée construite à la fin du XIXe siècle, ainsi qu'une mosquée et quelques fortifications abandonnées. La deuxième île, «l'île de pharaon», s'étend sur une surface de 400 m². Un endroit magnifique dans lequel ont été découverts des fragments de poteries et de céramiques remontant à l’Antiquité qu’on ne peut admirer malheureusement que de loin. En effet, l’endroit est désormais classé réserve ornithologique et abrite notamment une espèce particulière, les faucons d'Éléonore. Les «îles purpuraires» ont été nommées ainsi par les Romains en raison de l’industrie de teinture pourpre fabriquée ici à partir d’un coquillage local très répandu, le murex.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 16/03/2018 à 15h19