Un géant de la fibre optique s’installe à Tanger

DR

Revue de presseKiosque 360. Une première: Furukawa Electric, le troisième mondial de la fibre optique, a choisi Tanger pour installer l’une de ses usines de fabrication. Il s’agirait de la seule usine du genre sur le continent africain. Les détails.

Le 25/06/2015 à 01h56

A la longue liste de ceux qui sont partis à la conquête de Tanger, l’on peut désormais ajouter Furukawa Electric, spécialiste japonais de la fibre optique, nous apprend L’Economiste dans son édition datée du 25 juin. L’objectif? Investir le marché africain en se basant au Maroc, un pays ouvert aussi bien économiquement que géographiquement et doté de bonnes infrastructures portuaires, affirme l’entreprise nippone. Le géant japonais (troisième mondial, 10% des parts de marché) a d’ailleurs annoncé son intention d’investir 8 millions de dollars (l’équivalent de 75 millions de DH) dans la construction d’une usine de câbles en fibre optique à Tanger.Bien qu’aucune date n’ait été communiquée pour l’instant, il va sans dire que ce projet tombe à point nommé, à l’heure où le royaume est en demande croissante d’infrastructures en télécommunications, tout comme l’ensemble des pays du continent.

Ainsi, l’unité tangéroise de Furukawa devra assurer l’étape finale de fabrication à partir d’éléments bruts de fibres provenant directement de ses usines américaines et japonaises. Une fois finalisés, ses câbles en fibre optique devraient être vendus en Afrique et en Europe.Pour information, Furukawa, qui assure être le premier fabricant de fibre optique en Afrique (du moins d’ici peu), a déjà construit une unité de Fabrication en Colombie (2013) et connaît un accroissement de la demande en Russie et en Inde. A terme, le géant japonais compte augmenter sa capacité de production de 30%.Et cela tombe bien, encore une fois, puisqu’au cours des prochaines années, la demande en fibre optique devrait connaître une nette augmentation en Afrique ainsi qu’au Moyen-Orient, pour passer de 18 à 32 millions de kilomètres à l’horizon 2018, ce qui représente une hausse de 80%.

Par Sanae El Asrawi
Le 25/06/2015 à 01h56