Les succès déjà observés dans certaines régions du monde montrent que des approches novatrices et des partenariats public-privé peuvent catalyser les investissements nécessaires, souligne la même source, estimant qu’en conjuguant les efforts des secteurs public et privé, il est possible de créer des réseaux électriques robustes qui favorisent une transition énergétique mondiale.
D’après cette publication, la transition vers des sources d’énergie plus propres à l’échelle mondiale, nécessitera l’ajout ou la rénovation de plus de 80 millions de kilomètres d’infrastructures de réseau d’ici 2040.
Le déficit actuel de capacité du réseau représente ainsi un risque majeur pour les objectifs climatiques et énergétiques internationaux. Pour atteindre ces engagements, il est donc impératif de tripler les investissements dans les réseaux au cours des 15 prochaines années, avec une multiplication par cinq pour atteindre les scénarios d’émissions nulles.
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Dans cette publication, Rim Berahab fait savoir que les investissements dans les réseaux électriques représentent un défi à la fois pour les économies avancées et en développement. Dans les marchés «matures» tels que les États-Unis et l’Europe, les réseaux existants font face à une demande sans précédent de la part des véhicules électriques et des systèmes de chauffage, entraînant des retards dans la connexion de projets éoliens et solaires avancés.
Dans les économies en développement, en particulier dans les pays les moins avancés, des réseaux inadéquats ou obsolètes entraînent des coupures de courant fréquentes qui affectent les systèmes essentiels tels que les hôpitaux, la production alimentaire et les opérations commerciales.
En Afrique, où le besoin en infrastructures énergétiques est particulièrement aigu, les contraintes financières limitent la capacité des entreprises de services publics à investir dans l’expansion et la modernisation du réseau.
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Par ailleurs, de nombreuses entreprises publiques africaines sont confrontées à une mauvaise santé financière et à des pertes de réseau élevées, qui s’élevaient en moyenne à 15% sur le continent en 2020, contre une moyenne mondiale de 7%.
En conséquence, ces entreprises ne sont pas en mesure de financer l’expansion et la modernisation des réseaux qu’exige l’afflux d’énergies renouvelables.