Relance post-covid, inflation: le secteur des BTP toujours mal en point

DR

Revue de presseKiosque360. A l’image d’autres secteurs, le bâtiment et les travaux publics demeurent confronté à plusieurs défis, principalement à caractère exogène. Les détails dans cette revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 27/11/2022 à 21h28

“Le secteur du bâtiment et travaux publics navigue à vue”, écrit La Vie Éco dans sa livraison hebdomadaire. N’ayant pas échappé au contexte économique, national et international, ce secteur névralgique, compte tenu de sa contribution à l’emploi et à la croissance, continue de faire face à plusieurs défis, principalement à caractère exogène.

Selon la profession, réunie sous la houlette de la Fédération nationale du bâtiment et travaux publics (FNBTP), les opérateurs continuent de subir une crise préoccupante. Cette crise est due, selon la même source, aux retombées exceptionnelles du Covid et aux conséquences de la guerre russo-ukrainienne.

Face à cette conjoncture internationale, la profession soutient que l’entreprise nationale du BTP, toutes tailles et branches confondues, subit aujourd’hui les répercussions insoutenables et irréversibles de la flambée inédite et de l’instabilité des prix des matières premières, de certains matériaux et équipements essentiels utilisés dans les projets.

Pour autant, le sous-secteur de la construction et travaux publics affiche, lui, quelques signes de redressement timide, observe l’hebdomadaire La Vie Éco. Ainsi, les investissements publics (+6,5% du budget comparé à 2021) dans plusieurs secteurs, à l’instar de la santé ou du portuaire, ont pu maintenir la dynamique chez les opérateurs.

Toujours est-il que le BTP se trouve aujourd’hui, au même titre que le secteur immobilier, confronté de plein fouet à la hausse généralisée des intrants depuis le début de l’année, analyse l’hebdomadaire. C’est le cas pour les matériaux de construction (acier, ciment, aluminium, céramique…) qui subissent des pressions inflationnistes. 

Depuis janvier 2020, les prix de l’acier, à titre d’exemple, ont augmenté de 72% à 489,2 dollars la tonne métrique. Pour sa part, l’aluminium a augmenté de 55,5% à 2864,8 dollars la tonne métrique, suivi d’une hausse de 92,4% des prix du carburant (principalement du diesel) pour atteindre environ 1 906,3 dollars la tonne, énumère La Vie Éco

Par Khalil Rachdi
Le 27/11/2022 à 21h28