La note de présentation du projet de loi de finances 2021 fait le point sur les réalisations du programme «Intelaka», destiné au financement des jeunes porteurs de projets, des auto-entrepreneurs, des micro-entreprises et du secteur informel.
Lancé en février 2020 sur hautes orientations royales, le Programme intégré d’appui et de finances des entreprises, baptisé programme «Intelaka», a permis, jusqu’au 16 octobre 2020, de financer 9.548 projets pour un volume de crédit de 1,56 milliards de dirhams.
Plus de 21,3% des projets financés l’ont été dans le monde rural, dans le cadre de l’offre «Al Moustatmir Al Qarawi».
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Ce programme qui ambitionne d’apporter une solution globale à la problématique de l’accès au financement des jeunes porteurs de projets et des TPME, a été quelque peu freiné dans son élan à cause de l’état d’urgence sanitaire et des mesures de confinement. Le gouvernement a fait de sa redynamisation une priorité.
Le programme Intelaka couvre à la fois une offre de prêt bancaire d’un montant pouvant atteindre 1,2 million de dirhams à des taux plafonnés à 2% pour le monde urbain, et 1,75% pour le monde rural.
Pour les start-ups, l’Etat accorde une avance complémentaire sans intérêts, d’un montant maximum de 50.000 dirhams. L’enveloppe dédiée à cette offre avoisine les 57 milliards de dirhams, assortie d’un fonds de garantie de 8 milliards de dirhams sur trois ans.
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