Ce projet d’envergure, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation (PNAEPI) 2020-2027 dont la convention a été signée le 13 janvier 2020 devant le roi Mohammed VI, vise à augmenter la capacité de production d’eau potable des installations existantes par un débit supplémentaire d’environ 43.200 m3/jour, dans une première phase, qui sera augmenté progressivement à 172.800 m3/jour, explique l'ONEE dans son communiqué.
D’un coût global d’environ 1,7 milliard de dirhams, financé par un prêt de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), ce projet comprend la réalisation d’une prise d’eau brute sur le barrage Idriss 1er, d’une station de traitement d’un débit nominal de 172.800 m3/jour extensible à 259 200 m3/jour, de 7 stations de pompage, de 5 réservoirs, la fourniture et la pose de 105 km de canalisations en béton précontraint, en acier revêtu et en polyester renforcé aux fibres de verre (PRV) de diamètres variant entre 900 et 2.000 mm ainsi que l’électrification et la télégestion du système adducteur, ajoute la même source.
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La prise d’eau réalisée par perforation du barrage Idriss 1er constitue une véritable prouesse technique et compte parmi les rares opérations de perforation de barrage à l’échelle mondiale, précise l'ONEE, ajoutant que cette opération devra être dupliquée au niveau d’autres barrages au Maroc.
Ce grand projet permettra de sécuriser l’alimentation en eau potable à l’horizon 2030 des deux villes de Fès et de Meknès et des localités voisines. Il contribuera également à l’amélioration des conditions de vie des populations et à l’accompagnement du développement socio-économique de la région.