Un espace vert de plus de 30 hectares a été abandonné pendant l’état d’urgence. Il s’agit du parc de la Ligue Arabe à Casablanca. Plusieurs mois de travaux qui n’auront, au final, servi à rien, puisque, pendant le confinement, tout a été laissé à l’abandon. "Absence d'arrosage, absence d'entretien, et ce dans l'indifférence des élus de la ville", nous apprend L’Economiste dans son édition du 20 juillet.
100 millions de dirhams avaient pourtant été débloqués dans le cadre de la réhabilitation de cet espace vert. Une enveloppe budgétaire sortie tout droit de la commune de Casablanca à hauteur de 45 millions de dirhams, de la DGCL qui a donné 35 millions de dirhams et de la région Casa-Settat pour 20 millions de dirhams.
Tout un budget qui risque de ne servir à rien si les choses ne sont pas prises en charge. En effet, lors du confinement, outre le vandalisme, de nombreux déchets se sont amoncelés, sans parler de la végétation qui sans eau et sous une chaleur de plomb, se meurt peu à peu.
Si la ville a été profondément modifiée lors du confinement, sa gestion a dû poursuivre son chemin. Ainsi, les rues étaient tout de même nettoyées, les poubelles ramassées… Il n’en est pas de même pour les parcs. "Est-ce faute de budget ou de personnel de maintenance?", s’interroge L’Economiste.
"Depuis que la SDL Casa-Aménagement a livré le parc à la commune, sa situation est de plus en plus préoccupante. Aujourd’hui, c’est la SDL Casa Baia qui vient d’hériter de la gestion de plusieurs espaces verts à Casablanca, dont le parc de la Ligue Arabe", précise le journal économique.
Les Casablancais ne sont pas prêts de retrouver le poumon vert de la capitale économique.