«Une zone de libre-échange Maroc-UE sans aucune barrière aux échanges» est considérée par les patronats marocain et européen comme étant une «nécessité stratégique». Elle permettra de favoriser des chaînes d'approvisionnement plus intégrées et durables, de construire l'économie numérique, ainsi que de soutenir les petites et moyennes entreprises frappées de plein fouet par la pandémie, souligne un communiqué de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) diffusé ce vendredi 1er octobre 2021.
Le même communiqué souligne que le président du patronat, Chakib Alj, a été reçu hier, jeudi 30 septembre 2021, par le président de Business Europe, Pierre Gattaz.
Lors de cette réunion, l’accent a été mis sur les moyens pouvant renforcer les relations commerciales et d’investissement entre le Maroc et l’UE, faire avancer la nouvelle stratégie de l'UE en matière de commerce et de voisinage méridional et créer de nouvelles synergies entre les entreprises marocaines et européennes pour une coopération plus forte.
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Le patron des patrons a également été accueilli par le commissaire européen au voisinage, Oliver Varhelyi. Les échanges ont porté sur les moyens de donner un nouveau souffle aux relations économiques Maroc-UE à travers, notamment l’amélioration du climat d’affaires, la promotion de l’investissement vert, la facilitation des transports, des échanges de services et des mouvements des professionnels et marchandises, ajoute le communiqué de la CGEM.
Pour mémoire, les représentations patronales européennes et marocaines que sont Business Europe, la CGEM et EuroCham Maroc, avaient annoncé, le 21 septembre 2021, avoir adopté un «Pacte de modernisation du commerce et de l'investissement entre l'Union européenne (UE) et le Royaume du Maroc».
Cet acte de modernisation devrait mettre l’accent sur plusieurs piliers, notamment la facilitation de l’investissement, l’amélioration de l’accès au marché, la réduction des barrières non-tarifaires pour les produits industriels et la reconnaissance mutuelle des réglementations et des standards pertinents et la libéralisation et la facilitation du commerce, des services et du transport.