Le gouvernement américain s’implique désormais dans l’accompagnement du développement économique du Sahara marocain, à travers un programme de financement destiné aux projets développés dans les régions de Dakhla et Laâyoune.
Dévoilé par le département d’État américain (équivalent du ministère des Affaires étrangères) et annoncé sur les réseaux sociaux par l’ambassade américaine au Maroc, ce programme promet un financement pouvant atteindre les 500.000 dollars, soit près de 5 millions de dirhams. «Un financement allant jusqu’à 500.000 dollars de financement est maintenant ouvert pour des propositions visant à favoriser une croissance économique inclusive», indique une publication de la représentation diplomatique américaine à Rabat.
«Les candidats éligibles sont des organisations américaines ou étrangères à but non lucratif, des organisations à but lucratif, des établissements privés d’enseignement supérieur, des organisations internationales publiques et/ou des petites entreprises ayant une fonction et une expérience régionale dans les domaines de l’éducation et du développement humain dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord», indique la fiche de présentation du programme, dont le dernier délai de soumission des candidatures est fixé au 17 mai 2024.
Les propositions présentant une approche innovante et/ou des résultats concrets, tels que des emplois ou des entreprises créés, seront examinées favorablement, est-il également précisé. Ainsi, «les propositions compétitives soutiendront des activités ciblant les communautés mal desservies, notamment les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap».
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Les bénéficiaires recevront aussi une formation à l’entrepreneuriat, dans le but de développer les compétences générales et professionnelles des candidats retenus. Le département d’État américain explique que «ce projet contribuera (…) à créer les conditions économiques qui, à leur tour, permettront aux associations et aux entreprises de s’organiser et d’approcher les responsables locaux sur les questions et les problèmes qui leur tiennent à cœur, qu’il s’agisse de l’allocation des ressources ou de l’équité entre les genres».