Le taux de chômage recule à 11,2% au deuxième trimestre de 2022

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Le chômage a légèrement reculé au deuxième trimestre au Maroc, à 11,2%, contre 12,8% une année auparavant indique le HCP dans sa dernière note d’information sur le marché du travail. Cinq régions concentrent plus de 70% des chômeurs dans le Royaume.

Le 03/08/2022 à 10h33

Entre le deuxième trimestre de 2021 et la même période de 2022, l’économie nationale a créé 133.000 postes d’emplois, résultant d’une création de 285.000 postes d'emplois en milieu urbain et d’une perte de 152.000 postes d'emploi en milieu rural, indique le HCP dans sa note d’information sur la situation du marché de l’emploi au Maroc.

Le secteur des services a créé 237.000 postes d'emplois, celui de l’industrie 76.000 postes d'emplois, des BTP 30.000 postes d'emplois, alors que celui de l’agriculture, forêt et pêche en a perdu 210.000.

Par ailleurs, avec une baisse de 218.000 chômeurs, résultant d’une réduction de 182.000 chômeurs en milieu urbain et de 36.000 en milieu rural, le volume de chômage a atteint 1.387.000 personnes au niveau national, précise le HCP.

Le taux de chômage est ainsi passé de 12,8% à 11,2% au niveau national, de 18,2% à 15,5% en milieu urbain et de 4,8% à 4,2% en milieu rural. Il est plus élevé parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (30,2%), les diplômés (18%) et les femmes (15,1%).

Le volume du sous-emploi a reculé, durant la même période, de 999.000 à 939.000 personnes, de 551.000 à 500.000 dans les villes et de 448.000 à 439.000 à la campagne. Le taux de sous-emploi est ainsi passé, au niveau national, de 9,2% à 8,5%, de 8,9% à 7,7% en milieu urbain et de 9,5% à 9,6% en milieu rural, souligne le HCP.

Cinq régions concentrent près de sept chômeurs sur dix (71,1%) au niveau national. La région de Casablanca-Settat vient en première position avec 25,5%, suivie de Rabat-Salé-Kénitra (12,8%), de Fès-Meknès (12,7%), de l’Oriental (10,8%) et de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (9,3%).

Les taux de chômage les plus élevés sont enregistrés au niveau des régions du Sud (20,9%) et de dans la région de l’Oriental (18,2%). Avec une acuité moindre, deux autres régions dépassent la moyenne nationale (11,2%), à savoir Casablanca-Settat (12,8%) et Fès-Meknès (12,5%). En revanche, les régions de Marrakech-Safi, de Béni Mellal- Khénifra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma enregistrent les taux les plus bas, respectivement 6,5%, 8,7% et 8,7%.

En parallèle, quatre régions enregistrent des taux d’activité supérieurs à la moyenne nationale (45,2%). Il s’agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (51,2%), de Casablanca-Settat (47,5%), de Marrakech-Safi (46,5%) et de Rabat-Salé-Kénitra (45,7%). En revanche, les taux les plus bas sont enregistrés dans les régions de Souss-Massa (39,9%), de Béni Mellal-Khénifra (41,7%) et de Fès-Meknès (42%).

Par Safae Hadri
Le 03/08/2022 à 10h33