La reprise des relations entre le Maroc et Israël, actée en décembre 2020, est porteuse de grandes promesses et d’opportunités économiques. Fleur Hassan-Nahoum, vice-maire de Jérusalem originaire de Tanger, ne peut contenir son enthousiasme quant à cette relation en pleine éclosion. Pour elle, c’est une rencontre entre deux mondes qui s’annonce des plus fructueuses.
Les visites de délégations marocaines en Israël se multiplient et la vice-maire de Jérusalem ne tarit pas d’éloges sur cette évolution majeure, affirmant qu’un éventuel accord de libre-échange serait particulièrement bénéfique pour les deux pays. D’un côté, le Maroc brille par son expertise en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, faisant de lui un véritable géant dans le domaine. De l’autre côté, Israël s’est établi comme un leader mondial de l’agri-tech, combinant innovation et savoir-faire technologique.
Pour Fleur Hassan-Nahoum, une synergie entre les deux pays ouvrirait des perspectives infinies dans le domaine de la sécurité alimentaire régionale et renforcerait leur positionnement respectif sur la scène internationale. Mais pour la vice-maire de Jérusalem, les avantages de cet accord ne s’arrêtent pas là.
En ouvrant leurs frontières au libre-échange, le Maroc et Israël stimuleraient mutuellement leur croissance économique en favorisant les investissements, les partenariats et les opportunités commerciales. Cette ouverture serait à même de créer un environnement favorable à l’innovation, à la création d’emplois et à la prospérité des deux pays.
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L’impact positif d’un tel accord ne se limiterait pas aux aspects économiques. Selon Fleur Hassan-Nahoum, il renforcerait également les liens entre les peuples marocain et israélien, qui partagent déjà une histoire commune et de profonds liens culturels. À ce titre, notre interlocutrice rappelle qu’un million de personnes, sur une population totale de 9,5 millions en Israël, sont d’origine marocaine. De plus, l’ouverture culturelle et le dialogue qui découleraient de cet accord renforceraient les relations sociales, créant ainsi une base solide pour une coopération future.
FemForward, pour féminiser la Tech
Revenant sur le programme Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’initiative israélienne FemForward, lancé officiellement le dimanche 14 mai et qui s’étend sur une durée de 3 mois, Fleur Hassan-Nahoum indique qu’il s’agit de la première fois que ce projet a été étendu à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Cette extension représente une étape significative pour l’initiative FemForward, car elle permet de toucher un nouveau groupe de femmes entrepreneures et professionnelles du secteur de la Tech dans la région. Selon la vice-maire de Jérusalem, il est crucial d’équilibrer la présence des femmes dans les décisions et les postes de pouvoir de ce secteur d’avenir, car cela profiterait à la région en termes de progrès économique et social.