John D. Sterman: "Le Maroc est un leader en termes de projets d’énergie renouvelable"

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Grâce à ses multiples projets d'énergie renouvelable menés à travers l’ensemble du pays, le Maroc est aujourd’hui "un leader" en la matière, a souligné, vendredi à New York, Dr. John D. Sterman, professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Le 05/11/2016 à 08h31

"Tenant compte du fait que le Maroc est béni par la nature par une abondance de journées ensoleillées, mais prenant aussi en considération les multiples projets menés de par le pays, le Maroc est un leader" dans ce domaine, a indiqué à la MAP, le professeur Sterman, également directeur du System Dynamics Group au MIT.

L’expert, qui a pris part à une cérémonie organisée à l’ONU à l’occasion de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, a souligné les efforts salutaires de nombreuses grandes compagnies marocaines qui “oeuvrent très activement pour réduire leur impact environnemental”.

Il a cité en particulier l’Office chérifien des Phosphates (OCP) qui a mis en marche un pipeline à boues facilitant ainsi le transport du phosphate comme matière première aux sites de traitement.

“Ce projet a permis d’économiser énormément sur le diesel et les émissions de gaz à effet de serre (GES). C’est un bon exemple de ce qu’on appelle une opportunité gagnant-gagnant”, s’est réjoui l’expert, faisant noter que l’OCP n’est que l’une des sociétés marocaines à intégrer des politiques environnementales dans l’exercice des leurs activités. S’arrêtant sur l’importance de la COP22, M. Sterman a souligné que “cette conférence ainsi que le Maroc revêtent une importance particulière”.

“Marrakech sera l’occasion d’entamer la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, et d’encourager d’autres pays à présenter des stratégies à long terme qui soient ambitieuses afin de pouvoir réaliser les promesses formulées dans l’Accord de Paris”, a-t-il dit.

De l’avis de M. Sterman, si Paris fut une étape importante, il est autant primordial, afin d’avoir de raisonnables chances de limiter le réchauffement climatique à 2°C, “de réduire de manière profonde et rapide les émissions des GES par tous les pays du monde”.

Le 05/11/2016 à 08h31